Livres fiction guerre 14-18

Recherche de proverbes où le mot « guerre » apparaît (107 résultats au 02.12.2021) – 4 si le mot est au pluriel – 62 si on utilise le mot « guère »…

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bande dessinée

Livres que j’ai lus où il a été question de la première guerre mondiale

Livres autres

poèmes

Bande dessinéeAllam Noredine – Cicatrices de guerre – Editions de la gouttière 2009 – 96 p. 22 auteurs de bande dessinée se penchent sur la Première Guerre mondiale. Réalistes ou décalés, muets ou dialogués, ces courts récits nous parlent d’un début de siècle qui tourne mal. – Norédine ALLAM, SOFIA, Paul DROUIN, Serge DUTFOY, Paul GILLON, HARDOC, Sylvain SAVOIA, Olivier FRASIER, Philippe LACOCHE, Greg BLONDIN, ALEX-IME, Jean-François BRUCKNER, Agnès FOUQUART, Régis HAUTIERE, Daniel GOOSSENS, David FRANCOIS, Pascal REGNAULD, Aude SOLEILHAC, Francis LABOUTIQUE, Denis LACHAUSSEE, Damien CUVILLIER et Stéphane CUVILLIER. babelio

Complément voir exposition cicatrices de guerre département de la Somme

Paul AnxionnazMes trois républiques – un itinéraire aléatoire – La pensée universelle 1988 –

Guillaume Apollinaire (poème) – Laurent Corvaisier (images) – Il y a – 2013 Rue du Monde 48 p. (à partir de 8 ans) – Né à Rome en 1880 dans une famille polonaise, Guillaume Apollinaire passe son enfance dans le sud de la France. Engagé comme volontaire
dans l’armée française dès 1914, c’est en septembre 1915 qu’il écrit « Il y a » : il se trouve alors sur le front, dans les tranchées. Ce poème est destiné à Madeleine Pagès, une jeune fille dont il est tombé amoureux quelques mois plus tôt et qui est repartie dans sa famille en Algérie. Affaibli par une blessure à la tête causée par un éclat d’obus, Guillaume Apollinaire mourra le 9 novembre 1918, victime de la grippe espagnole. Les peintures de Laurent Corvaisier donnent un visage à ses mots d’effroi et de paix. (Présentation
de l’éditeur) Source en pdf

« Cette boue est atroce aux chemins détrempés Les yeux des fantassins ont des couleurs navrantes Nous n ‘irons plus au bois les lauriers sont coupés Les amants vont mourir et mentent les amantes » (Poèmes à Lou) Source

Voir – service historique

Guillaume Apollinaire (poème) – Yves Pinguilly (préface) – 1914, Guillaume Apollinaire s’en va-t-en guerre – 2024 Oskar éditions 86 p. (à partir de 12 ans) – Anthologie de poèmes précédée d’un portrait du poète. Yves Pinguilly évoque notamment ses dernières années, lorsque soldat dans l’artillerie et dans l’infanterie, il fut blessé à la guerre en 1916, alors qu’il venait d’obtenir la nationalité française. L’ouvrage contient la transcription de poèmes
issus de Calligrammes, Poèmes à Lou et Lettres à Madeleine. Source en pdf

bande dessinée – Auteur Appollo et Serge Huo-Chao-Si titre La Grippe coloniale, tome 2 : Cyclone la peste Vents d’ouest 2012 – 54 p. La grippe espagnole s’est abattue sur l’île de la Réunion sans qu’aucune précaution n’ait été prise. Les habitants terrifiés se cloîtrent dans leurs maisons ou fuient vers les hauteurs. Les cadavres s’amoncellent dans les rues. Dans cette atmosphère de fin du monde, les quatre amis survivent comme ils peuvent. « Héros de guerre », ils y ont cru, à ce retour glorieux… Mais les médailles de Voltaire n’ont pas changé sa couleur. La gueule cassée de Camille lui révèle le monde tel qu’il est. La maudite baraka de Grondin lui fait toucher la folie du doigt. Évariste, bien malgré lui, est un témoin. Témoin de la fin d’un monde colonial se croyant privilégié et coupé du reste du monde. Témoin de ce qui fait l’essence de l’humanité, exacerbé dans de tels moments : la violence et la peur, mais aussi l’amour, et un courage surprenant…
Presque neuf ans après le premier tome, unanimement salué et récompensé à Angoulême par le prix de la critique, Appollo et Serge Huo-Chao-Si mettent un point final à cette histoire très forte, nous offrant un fragment révélateur de l’âme humaine. babelio

Ajouté sur – Afrique et livres (La Réunion) et Vite lus (1) (jusqu’à 100 p.)

Complément voir exposition L’écho des tranchées : La guerre 14-18 vue par des auteurs de bande dessinée

Thierry Aprile, Nicolas Thers et Nicolas Wintz Pendant la Grande guerre : Rose, France, 1914-1918 Publié en 2004 par Gallimard jeunesse Pour découvrir et partager la vie quotidienne des enfants d’hier. Rose raconte sa vie au fil des jours en France, entre 1914 et 1918…. Le récit vivant et intime de ses espoirs et de ses inquiétudes permet de plonger au cœur de la Grande Guerre. De nombreux volets à soulever et un superbe dépliant panoramique de quatre pages au milieu du livre. À chaque page, une mine d’informations documentaires (l’école, les armes, les tranchées…). Babelio

Audouin-Rouzeau Stéphane 1914-1918. Les Combattants des tranchées Paris : Armand Colin, 1986. source

Stéphane Audouin-Rouzeau – L’enfant de l’ennemi, 1914-1918 1998 Aubier-Montaigne – Les « enfants de l’ennemi » : ainsi appela t-on en France, pendant la Grande Guerre, les fruits des viols perpétrés par des soldats allemands. Mais quel avenir réserver à ces enfants ? Seraient-ils capables de devenir de bons Français ? Était-il permis, voire recommandé, de s’en débarrasser ? Dans ce livre devenu un classique, Stéphane Audoin-Rouzeau dévoile des aspects méconnus du conflit et nourrit la réflexion sur la façon dont se forge une « culture de guerre « . Entre 1914 et 1918, des interdits sémantiques sont levés, et le récit des viols aide à la construction d’un ennemi désormais animalisé. Le débat autour des enfants à naître révèle une opinion française traumatisée par une violence de guerre sans précédent, dans laquelle les normes morales sont bouleversées. Babelio

Stéphane Audouin-Rouzeau et Annette Becker 1914-1918, la violence de guerre – 2014 Gallimard La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c’est une évidence. Elle l’a été de manière «officielle» par les reporters-photographes de la Section photographique de l’Armée, créée au printemps 1915 ; elle l’a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée «au ras du sol», par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin, Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des «reporters» mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d’héroïsme dans leur vision. L’historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l’expérience combattante et la violence de guerre. Babelio

Stéphane Audouin-Rouzeau et Annette Becker La Grande Guerre 1914-1918 1998 Gallimard 2 août 1914 : les puissances européennes entrent en guerre. Par le jeu des alliances, le conflit se transforme en affrontement mondial. La guerre est totale : non seulement militaire, mais aussi économique et culturelle. Sur les fronts, bientôt stabilisés, s’installent les tranchées, qui mèneront les armées aux extrêmes limites de l’épuisement. À l’arrière, tous participent à l’effort, armant ou nourrissant les combattants. Le 11 novembre 1918, l’armistice est signé à Rethondes. Suivent les traités qui imposent réparations aux vaincus et démantèlent les empires. La paix, certes, mais l’effroyable bilan : près de 10 millions de morts, 30 à 40 millions de blessés. Et combien d’orphelins, de veuves, de mutilés ? Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker éclairent d’un jour nouveau les années 1914-1918, qui, en ébranlant le monde, ont orienté dans un sens infiniment tragique le destin du XXe siècle. Babelio

Audouin-Rouzeau Stéphane ; Becker Annette La Grande Guerre, 1914-1918 Paris : Gallimard, 1998. (Collection Découvertes). Un petit livre pour découvrir en textes et en images la première guerre mondiale. source

Lien sur d’autres livres de Stéphane Audouin- Rouzeau

Bande dessinée – Auteur Babin Hélène Jean – titre Linette et son poilu : Grand roman d’aventures – ouvrage témoignage de la guerre – lien sur la pagelien sur le livre 47 p.

Philippe BarbeauDouaumont, fort de guerre – 21 février – 19 décembre 1916 : la bataille de Verdun – Oskar éditeur 2016 – Emma et Antonin se promènent sur les hauteurs de Verdun avec leurs grands-parents. Après avoir visité le cimetière et l’ossuaire, les enfants se rendent au fort de Douaumont qui domine le champ de bataille de Verdun. Alors qu’ils achèvent leur visite, les murs du fort se mettent à parler et les invitent à entrer dans une pièce habituellement fermée au public, le logement des officiers. Là, le fort leur raconte la bataille de Verdun, en 1916, bataille dont il fut un des lieux et symboles de combats.
Le fort leur raconte les bombardements monstrueux, la ruée allemande et le sacrifice des poilus. Il dit la fureur des combats et la tension extrême dans les deux camps. Il se désole des souffrances endurées et de sa prise par les Allemands, le 25 février. Le fort leur raconte aussi comment les Français ont réussi à le reprendre le 24 octobre. Enfin, il rend hommage aux soldats qui ont participé à cette monstrueuse bataille. Decitre ou babelio

Philippe BarbeauSouvenirs cachés d’un taxi de la Marne – Oskar éditeur 2014 – Emma et Antonin, des jumeaux de 8 ans, explorent une ferme que leurs parents ont reçue en héritage. Sous une bâche, ils découvrent une très vieille voiture qui leur adresse la parole ; ce drôle de véhicule s’appelle Fanfan et c’est un taxi. Il va leur raconter l’événement auquel il a participé du 6 au 8 septembre 1914 : l’épopée des taxis de la Marne. Fanfan le taxi est réquisitionné le 6 septembre par l’armée française lors de la première bataille de la Marne. Il rejoint l’esplanade des Invalides, d’où il part au sein du premier convoi mené par le lieutenant Lefas. Pour lui et pour les cinq soldats qu’il transporte, la tragique aventure de la guerre ne fait que commencer. Babelio

Henri BarbusseLe Feu (journal d’une escouade) – publié en 1988 Le livre de poche – Pour les hommes du 231e régiment d’infanterie, les différences d’âge et de condition sociale n’importent plus. Tous sont venus s’enterrer dans les tranchées boueuses de Crouy, sous la pluie et le feu de la mitraille allemande. Leur seule certitude face aux armées ennemies : « I’faut t’nir ». Barbusse fut l’un des leurs. Tiré de ses carnets de guerre, ce roman, prix Goncourt 1916, révéla à ceux de l’arrière le quotidien des poilus : leur courage, leur camaraderie, leur argot, mais aussi la saleté, l’attente et l’ennui. Cette guerre, l’état-major, le gouvernement et la presse patriotique la censurent. Il faudra un roman comme Le feu pour en dire toute la barbarie mécanique, mais aussi l’espoir : celui de s’en sortir vivant. Babelio Goncourt général 1916

Un extrait – La tempête à lueurs fauves – Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de sombres flammes s’élancent en frappant l’air de détonations épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel, des explosifs sortent de la terre. C’est un effroyable rideau qui nous sépare du monde, nous sépare du passé et de l’avenir. On s’arrête, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine qui tonne de toutes parts ; puis un effort simultané soulève notre masse et la rejette en avant, très vite. On trébuche, on se retient les uns aux autres, dans de grands flots de fumée. On voit, avec de stridents fracas et des cyclones de terre pulvérisée, vers le fond, où nous nous précipitons pêle-mêle, s’ouvrir des cratères ça et là, à côté les uns des autres, les uns dans les autres. Puis on ne sait plus où tombent les décharges. Des rafales se déchaînent si monstrueusement retentissantes qu’on se sent annihilé par le seul bruit de ces averses de tonnerre, de ces grandes étoiles de débris qui se forment en l’air. On voit, on sent passer près de sa tête des éclats avec leur cri de fer rouge dans l’eau. D’un coup, je lâche mon fusil tellement le souffle d’une explosion m’a brûlé les mains. Je le ramasse en chancelant et repars tête baissée dans la tempête à lueurs fauves, dans la pluie écrasante des laves, cinglé par des jets de poussière et de suie. Le Feu, Henri Barbusse (prix Goncourt 1916) Source Le feu de la guerre lien sur la page

Barbusse Henri – le feu – Une description apocalyptique des combats qui rejoint sur le fond l’œuvre de Remarque. source

BarrouxOn les aura ! : carnet de guerre d’un poilu Bande dessinée Publié en 2011 par Seuil – Ce beau projet est né d’un heureux hasard, d’une rencontre fortuite, celle d’un cahier jeté sur un trottoir lors d’un déménagement et d’un illustrateur qui passe, se penche et l’emporte. Ce carnet contient un témoignage d’une richesse historique et humaine incroyable : le récit des premières semaines de mobilisation d’un homme durant l’été 1914. L’auteur de ce journal raconte les débuts de la guerre, le mois de juillet, quand tous sont encore persuadés qu’ils vont vaincre, jusqu’à son rapatriement, en septembre, alors qu’il est blessé au bras. Ce texte relate donc un quotidien champêtre et bien moins horrible que les traditionnels récits de vie dans les tranchées. Les puissantes illustrations au trait noir de Barroux, sous la forme du roman graphique, accompagnent la narration de ces évènements et émotions du passé : la séparation, les trajets en train vers des destinations inconnues, l’attente insoutenable du courrier d’un être cher, les nuits dans les granges mais aussi la peur, lancinante… Babelio

Les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918 Paris : La Découverte, 1981. Un témoignage passionnant et intelligent sur la guerre par un tonnelier socialiste et humaniste. source

Paul Beorn et Edgar Silène – 14-14 : Centenaire de la Première guerre mondiale, l’histoire d’une correspondance entre deux personnages de 1914 et 2014 – Castelmore 2014 Un résumé – Adrien est né en 2001, il vit à Laon en Picardie avec sa mère et sa petite sœur. Hadrien est né en 1901, il vit dans le village de Corbeny à la ferme parentale. Vingt kilomètres séparent ces deux garçons de treize ans, c’est rien, mais un siècle, aussi, et ça c’est énorme et infranchissable. Quoique… Grâce à une boîte à lettres magique, une correspondance s’instaure entre eux, ils s’écrivent et se racontent leur quotidien, leurs difficultés, chacun tente d’aider l’autre avec ses conseils. En bref, ils deviennent amis et confidents. source Résumé sur babelio – Une étonnante correspondance de Silène Edgar et Paul Beorn. Adrien est élève en Picardie. Il laisse tomber ses études à cause d’un échec amoureux et se met à écrire des lettres à sa famille afin de leur souhaiter les vœux, en commençant par son cousin Hadrien qu’il n’a pas vu depuis longtemps, grâce à une boîte aux lettres mystérieuse installée devant chez lui depuis peu. Hadrien est lui aussi élève en Picardie et passe son temps à étudier afin d’obtenir son certificat d’études. Les deux adolescents de treize ans s’échangent longuement lorsqu’Adrien s’aperçoit que son cousin, devenu son ami, ne vit pas à la même époque que lui mais cent ans avant et tente de lui en faire part avant que la première guerre mondiale soit déclarée. J’ai aimé ce livre car ce roman est mystérieux, original et perturbant à la fois. Les similitudes mènent à croire que les deux histoires sont les mêmes mais les pensées sont différentes au vue des époques parcourues. Je conseille ce livre à tout type de personnes ainsi qu’aux avides de première guerre mondiale. À découvrir ! Un livre qui nous fait voyager dans le temps. Autre résumé Hadrien et Adrien sont deux garçons de treize ans qui habitent à quelques kilomètres l’un de l’autre, en Picardie. Ils ont des problèmes à l’école, à la maison et avec les filles, comme la plupart des garçons de leur âge. Il n’y a qu’une seule chose qui les sépare : Hadrien vit en 1914 et Adrien en 2014. Leurs destins vont mystérieusement se mêler, leur permettant d’échanger du courrier alors qu’ils croient chacun écrire à un cousin éloigné ! Lorsqu’ils comprennent ce qu’il se passe, Adrien se rend alors compte qu’il doit prévenir Hadrien que la Grande Guerre est sur le point d’éclater et qu’il doit à tout prix se mettre à l’abri ! babelioRécompenses : Incorruptibles – 5ème / 4ème – 2016Libraires en Seine – Les p’tits bouquineurs en Seine – 2015Gulli du Roman – 2014

Michel Bernard Deux remords de Claude Monet – La table ronde 2016 – Lorsque Claude Monet fait don à l’État des « Nymphéas », il impose, sans explication, que celui-ci achète son tableau « Femmes au jardin », peint soixante ans plus tôt. Ce roman raconte l’histoire d’amour et de mort qui, du flanc méditerranéen de Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, entre le siège de Paris de 1870 et la Grande Guerre, hanta le peintre toute sa vie. babelio – Trois parties, trois prénoms : Frédéric, Camille, Claude. La plus développée, centrale, est celle consacrée à Camille, à la vie de Monet auprès d’elle, entourée de Frédéric l’ami mort lors de la guerre de 1870 et de Claude, Claude Monet qui survit à Camille et va offrir les nymphéas à la France après la guerre de 14-18 à une condition, que l’état accepte d’acquérir « Femmes au jardin » tableau que Frédéric Bazille avait acquis pour que Monet ne meurt pas de faim, que Manet aura en sa possession, revenu ensuite à Monet. ; tableau qui fait le lien entre tous ces amis, tableau où figure Bazille, Camille-Gabrielle modèle qu’aimait Frédéric…

Philippe BessonRetour parmi les hommes – Editions Juillard 2011 – En 1916, à la mort d’Arthur, son jeune amant tué au combat, Vincent de l’Etoile, héros d’ En l’absence des hommes, s’est enfui.
En Italie, d’abord, puis au Moyen Orient, en Egypte, au Soudan, en Abyssinie sur les traces de Rimbaud, en Syrie, au Liban ; errance de vagabond inconsolable, miséreux et rêveur ; puis c’est la traversée de l’Atlantique dans un bateau d’émigrants, l’Amérique, le New-York des années vingt. Après quelques années de dérive à traîner son deuil à travers le monde, Vincent retourne en France en 1923 ; c’est un peu comme s’il acceptait enfin la mort d’Arthur. Quand il retrouve sa ville natale, il ne reconnaît rien et peine à trouver sa place dans ce Paris des années folles. Son mentor, l’écrivain Marcel Proust, est mort lui aussi. Mais le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet qui vient de publier Le diable au corps. C’est un très jeune homme, talentueux, brillant, charismatique qui séduit profondément Vincent.
L’attrait est réciproque bien que Radiguet soit hétérosexuel. Avec cette énergie et cette joie de vivre qui est la sienne, l’écrivain en vogue, protégé de Cocteau, entraîne son nouvel ami dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse. Mais il existe une face sombre de Radiguet. Une fêlure chez ce garçon de vingt ans qui malgré sa gloire éclatante et brutale semble pressentir le sort tragique qui le guette et cette fièvre typhoïde qui va le tuer en décembre 1923. Déambulation hypnotique à travers le monde, qui convoque les fantômes de Kafka, Rimbaud, Nizan ou Dos Passos, voyage solitaire où le héros se perd et se dissout plus qu’il ne se reconstruit, où le déracinement demeure même une fois retrouvées ses racines, ce très beau livre à la fois grave et lumineux, est un chant d’amour déchirant à la gloire des êtres aimés à jamais disparus, un livre sur la douleur vécue comme exil intérieur. babelio

Bloch MarcL’Étrange Défaite – Paris : Gallimard, 1990. Un modèle du genre, à la fois chroniques et analyse des causes de la défaite de la France à la fin de la « drôle de guerre », par un des principaux architectes de la nouvelle histoire, fondateur de l’école des Annales, fervent patriote, juif et résistant, fusillé par les Allemands à fin de la seconde guerre mondiale. source

Bande dessinée – Auteurs Boisserie Pierre – Brangier Stéphane – Stalner Éric – La croix de Cazenac, tome 3 : Le sang de mon père Dargaud 2003 56 p. Flash-back : en octobre 1914, Henri Cazenac, espion connu sous le nom de Cicéron, a disparu sur le front ennemi. Son jeune frère Etienne, en quête de vérité, est parti lui aussi au front, avec pour seul indice une croix qui appartenait à Henri : la Croix de Cazenac. Mais il s’est retrouvé au cœur d’une sombre machination ourdie par le colonel Valois, chef du contre-espionnage, et le commandant russe Léparsky, qui fait partie des milieux révolutionnaires. Maintenant, tout le monde – y compris Henri, revenu d’entre les morts – se retrouve dans un train en route pour la Sibérie. Et la fameuse croix de Cazenac, toujours entre les mains d’Etienne, l’ignoble Valois veut la récupérer à n’importe quel prix : elle sert à ouvrir une porte de pierre derrière laquelle est caché un trésor, là-bas, dans la cité Baba Yaga, au cœur des montagnes de Sibérie. Dans le décor tourmenté de la Très Sainte Russie à la veille de la révolution, ce troisième épisode met fin à la saga des Cazenac, bande dessinée à grand spectacle traitant des mensonges de la guerre et des secrets des familles, dans une atmosphère romanesque pleine de suspense et de rebondissements. babelio

Bande dessinée – Auteurs Boisserie Pierre – Brangier Stéphane – Stalner Éric – La croix de Cazenac, tome 6 : Ni dieux, ni bêtes Dargaud 2005 – 54 p. En plein conflit mondial, le destin des hommes se croise parfois. Henri Cazenac et le Baron von Straufenberg sont de la même race, ils sont devenus de véritables prédateurs d’une guerre qui, pourtant, les oppose. C’est à cet ultime combat que ce nouvel épisode de La Croix de Cazenac nous invite.
En laissant derrière lui Louise et Etienne, Henri sait qu’il va devoir affronter von Straufenberg. Mais il sait surtout qu’il va devoir s’affronter lui-même, surmonter ses propres démons. Le “loup” contre “l’ours”, le bien contre le mal ? Mais pendant ce temps la guerre fait toujours rage et les grandes puissances européennes (et américaines) se livrent à une féroce bataille sur le front et sur des champs de bataille plus sournois… babelio

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Bande dessinée Auteurs Bonifay Philippe et Frank titre Zoo tome 1 Dupuis 2007 72 p. – Un monde à part Normandie, 1913. Célestin dirige un immense zoo qu’il entretient de son mieux, avec l’aide du sculpteur Buggy et de la jeune Manon, spontanée et insouciante. Un jour, le petit groupe voit arriver une personne étrange : une réfugiée russe, Anna, dont un bandeau dissimule la terrible cicatrice. La jeune femme, victime d’une brute, a eu le nez arraché. Or, dans la tradition russe, perdre son nez, c’est perdre son âme… Véritable morte vivante, Anna pourra-t-elle, au contact de Manon et de l’incroyable zoo, retrouver le goût de vivre ? babelio Auteurs Bonifay Philippe et Frank titre Zoo tome 2 Dupuis 2007 64 p. – Zoo dans la tourmente Déjà la folie des hommes répand la mort autour d’eux. La Première Guerre mondiale a éclaté et l’on se bat, loin encore, sur le front de l’Ouest. En Normandie, où l’argent fait de plus en plus défaut, le zoo se vit de moins en moins comme un coin de paradis, et l’écho de la guerre se rapproche. Pour Anna, la femme sans nez, Célestin, le médecin, Buggy, le sculpteur et Manon, la sauvageonne, c’est le début des temps incertains. Et le zoo, hommes et bêtes, sera bientôt au cœur de la tourmente. babelio Auteurs Bonifay Philippe Frank titre Zoo tome 3 Dupuis 2007 80 p. – Il fallait au moins une guerre mondiale pour déstabiliser l’harmonie du zoo, cette arche de Noé aux couleurs du paradis originel. Sur les traces de Célestin, c’est au tour d’Anna d’arpenter les ruines de l’ancien monde. Elle qui a perdu son âme, va-t-elle enfin la retrouver ? Est-ce la fin du zoo ou sa renaissance ? babelio

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Claude-Marie Boucaud, Albert Thibaut, Ferdinand Gilson et Jean-Yves Dana – J’ai vécu la première guerre mondiale : 1914-1918 Publié en 2014 par Bayard jeunesse – Ils sont mobilisés en 1914, 1915 et 1917. Trois expériences d’une même réalité : la Première Guerre mondiale. Babelio

Paule du BouchetLe journal d’Adèle (1914-1918) – Publié en 2007 Gallimard – Jeudi 30 juillet 1914. Adèle commence enfin le journal qu’elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. En ce 1er août 1914, les cloches de l’église de Crécy se mettent à sonner le tocsin à toute volée, c’est la guerre ! Le journal que tient Adèle l’aidera-t-il à avoir moins peur ? Ses frères mobilisés reviendront-ils à la ferme ? Reverra-t-elle Lucien, son filleul de guerre, venu un jour en permission ? Qu’adviendra-t-il d’Arlette, sa meilleure amie ? Les années passent dans le petit village de Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front. La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de «l’arrière», endeuille les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur… Babelio – Adèle, treize ans et demi, va écrire, de juillet 1914 à novembre 1918, un journal, confident et soutien. elle décrit le quotidien du petit village où elle vit, Crécy, en Bourgogne, la mobilisation de ses frères, puis de son père, les nouvelles qu’ils reçoivent, l’horreur et l’évolution de la guerre, mais aussi ses sentiments, joies et peines. source

Peggy BoudevilleDisparu sur le front. Fleurus 2022 Le 10 août 1914 doit être un jour de fête. Armand se réjouit à l’idée d’aller fêter ses treize ans. Mais ce jour-là, Armand assiste, impuissant, au départ de son père pour rejoindre le front. La guerre vient d’être déclenchée et la vie d’Armand bascule.
Sa mère et lui doivent rapidement trouver de quoi subvenir à leurs besoins : Lucie s’engage comme munitionnette aux usines Citroën, Armand travaille au réfectoire. Mais trois mois plus tard, c’est un avis de disparition émanant du ministère de la Guerre qui arrive dans leur boîte aux lettres.
Armand sait parfaitement quelle réalité se cache derrière le mot « disparu »… Il sait aussi qu’il n’a pas l’âge requis mais il veut s’engager illégalement et marcher sur les pas de son père…- babelio

Sélection Prix 2023 (prix historique jeunesse)

Documentaire jeunesse – Isabelle Bournier et Jacques Tardi (ill.) – Des Hommes dans la Grande guerre : 14-18 – Publié en 2008 par Casterman 60 p. (à partir de 9 ans) – Inaugurant le XXe siècle des catastrophes pour l’Europe et pour le monde, le désastre de la Première Guerre mondiale peut se résumer en quelques chiffres: plus de 70 millions d’hommes ont porté l’uniforme, près de 10 millions sont morts, plus de 20 millions ont été blessés. Au-delà des chiffres, ces cinq années de terribles combats ont conduit les hommes au bout de l’horreur et, pour la. première fois dans l’Histoire, au nom de la guerre totale, des sociétés entières ont été jetées dans un conflit. Dépassant le récit chronologique des batailles, ce livre nous parle des hommes, mais aussi des femmes et des enfants plongés au cœur de la « Grande Guerre ». Babelio – C’est l’existence quotidienne des hommes et des femmes plongés dans la Première Guerre mondiale : soldats au front ou en permission, marraines de guerre, personnel médical, enfants à l’arrière, etc. – Source en pdf

Charlotte BousquetLà où tombent les anges – Gulf Stream éditeur 2001 – Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l’épouser.
Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l’exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu.
Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front.
C’est l’occasion pour Solange de s’affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s’organisent peu à peu sans les hommes… babelio – Maltraitée par un père tyrannique et violent, Solange quitte Auvers-sur-Oise en 1912, à 17 ans, pour rejoindre comme ‘cousette’ Lili, son amie d’enfance artiste à Paris. Naïve, la tête pleine de rêves, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et l’épouse. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Arrive la guerre, les hommes partent, les femmes restent à l’arrière, deviennent autonomes, assurent les travaux agricoles, conduisent des bus, participent à l’effort de guerre en travaillant dans les usines d’armement. C’est l’occasion pour Solange de s’affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre… L’atrocité de la guerre est montrée via les lettres reçues par les femmes des Poilus mais c’est la vie de ces femmes restées en ville qui est racontée : privation, peur pour un fils, un père, un mari envoyé au Front, obligation de travailler, exploitation des patrons qui paient un salaire de misère, augmentation des loyers et des denrées, dénonciations et censure, mensonges politiques, vérité camouflée, injustices… Source

William BoydL’attente de l’aube – Seuil 2012 – En cette fin d’été 1913, le jeune comédien anglais Lysander Rief est à Vienne pour tenter de résoudre, grâce à cette nouvelle science des âmes qu’est la psychanalyse, un problème d’ordre intime.
Dans le cabinet de son médecin, il croise une jeune femme hystérique d’une étrange beauté qui lui prouvera très vite qu’il est guéri, avant de l’entraîner dans une histoire invraisemblable dont il ne sortira qu’en fuyant le pays grâce à deux diplomates britanniques, et ce au prix d’un marché peu banal.
Dès lors, Lysander, espion malgré lui, sera contraint de jouer sur le théâtre des opérations d’une Europe en guerre les grands rôles d’une série de tragi-comédies. Sa mission : découvrir un code secret, dont dépend la sécurité des Alliés, et le traître qui en est l’auteur.
Sexe, scandale, mensonges ou vérités multiples aux frontières élastiques, chaque jour et chaque nuit apportent leur tombereau d’énigmes et de soupçons. L’aube finira-t-elle par se lever sur ce monde de l’ombre, et par dissiper enfin les doutes que sème avec une délectation sournoise chez le lecteur fasciné l’auteur de cet étonnant roman du clair-obscur ? babelio

Joseph BoydenLe chemin des âmes Livre de Poche 2008 – 1919. Nord de l’Ontario. Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d’Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre. À sa grande surprise, l’homme qui descend du train est son neveu Xavier qu’elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable. Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l’engagement dans l’armée canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l’enfer des champs de bataille en France. Babelio

Poésie – Camille Bresch Sur la crête – Êditions des Deux Rues 2024 Des poésies qui se réfèrent au mémorial du Linge (prix de poésie histoire et mémoire 2023) – « un autre été / 1915 un été comme les autres – le même soleil / les mêmes arbres / les mêmes fleurs dans l’ombre et les lapins cachés / les éclats de fourrure d’une martre traversant la clairière d’un cerf à l’orée du bosquet / et les cigognes en chasse / dans ce coin innocent de montagne – le massif / pas si massif / du Linge… » En 2018, cette année où je me suis retranchée du monde, sur la crête je me suis promenée souvent. J’ai contemplé la montagne et les traces traumatiques de son histoire…  sourc BNF

Indiqué au 20 juillet 1915

Christiane CadetLettres de Poilus 1914-1918 – Publié en 2014 par Nathan – Cent ans ont passé depuis le début de la Première Guerre mondiale qui a profondément changé le monde et les mentalités. À travers 13 lettres, vous découvrirez l’évolution de la Grande Guerre, les combats, le quotidien du poilu dans les tranchées, les bouleversements affectifs, sociaux et politiques entraînés par le conflit mondial. Babelio

Francis Carin, Didier Chardez et Isabelle Gaudon – Gueules Cassées – Sourire Quand Même – 100 ans – Publié en 2021 Editions du signe – « Gueules Cassées, laissez-moi passer ! » Avec cette téméraire injonction du Colonel Picot a commencé à se façonner la saga de L’Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT). Notre association, moderne et dynamique, est maintenant une centenaire gaillarde et bien portante pour rester dans l’actualité de notre siècle et continuer à œuvrer comme elle l’a toujours fait ! Nous avons choisi la bande dessinée comme moyen de communication et levier privilégié pour les projets pédagogiques afin de raconter à toutes les générations l’histoire des Gueules Cassées. L’histoire de ces hommes qui refusaient le destin injuste et cruel que le sort leur imposait. L’histoire d’une conscience altruiste, d’un idéal commun de charité et de solidarité. L’histoire d’une association qui a tenu toutes ses promesses humanistes. Source

Blaise Cendrars La main coupée – Publié 1975 Gallimard – – Comment, vous ne savez pas ? Asseyez-vous… Ce n’était pas encore l’heure du thé. Nous étions seuls dans la boutique. Et tout en me faisant goûter des bouchées au chocolat, grignoter des petits fours et déguster un verre de xérès, la nouvelle confiseuse, qui était veuve de guerre, me raconta avec beaucoup, beaucoup de détails qui avaient tous trait à sa propre situation, comment Claire s’était pendue dans son fournil le jour où un message officiel d’Angleterre lui avait appris la mort atroce de son frère… Babelio

Bande dessinée Frédéric Chabaud (scén.) – Julien Monier (ill.) – Sang noir 2013 Vineuil : Physalis 96 p. (À partir de 13 ans) – L’histoire tragique de Yacouba Ndaw, tirailleur sénégalais, de l’engagement à la désillusion, la souffrance, la peur et la mort. Face à l’horreur des combats à Verdun et au chemin des Dames, soldats français et tirailleurs sénégalais apprennent le respect mutuel, et deviennent frères d’armes. Avec un dossier historique documenté. source La guerre de 1914-18 vient d’éclater en Europe. Dans son petit village du Sénégal, Yacouba, orphelin de 17 ans élevé par son oncle, est amoureux de la belle Aissatou. Hélas, la France réquisitionne de jeunes Sénégalais pour alimenter le front en soldats. Parmi les enrôlés, Yacouba… – L’histoire tragique de Yacouba Ndaw, tirailleur sénégalais, de l’engagement à la désillusion, la souffrance, la peur et la mort. Face à l’horreur des combats à Verdun et au chemin des Dames, soldats français et tirailleurs sénégalais apprennent le respect mutuel, et deviennent frères d’armes. Avec un dossier historique documenté. Babelio

Jean-Pierre ChabrolLe bonheur du manchot – Pocket 1995 – Voici Jean-Pierre Chabrol devenu le père de son père. Il est cet homme qu’il ne savait pas aimer à ce point-là et dont un malentendu le sépara trop longtemps, ce bonhomme couleur muraille, qui, de 1890 à 1970, traversa le siècle, et quel siècle !…
La main dans les poches, paisible comme un volcan mal éteint, faisant front, mine de rien, avec son petit, à la ronde infernale des femmes à l’amour dévorant, grand-mère, mère, épouse, bru, maitresses… Dans cette Cévenne tendre et violente où le pire et le meilleur ne se passent pas forcément entre le temple et le syndicat, entre l’évangile et le marxisme, où la griffe peut jaillir du gant de velours, le fiel du miel. Son père, sa mère, Mac Orlan, Brel, Brassens, Aragon…, tant de ses proches tombaient autour de lui que,  » cerné de près par les enterrements « , le romancier avait perdu le goût de l’écriture. Il lui a fallu dix ans pour e retrouver, mais avec quelle passion ! Il n’écrit pas, il ressuscite… L’auteur ne ménage personne, et surtout pas lui-même, dans le roman de cette tribu chaleureuse et inquiétante dans laquelle les étrangères avaient tant de mal à se faire accepter. La figure du père illumine le récit. Rarement être fut plus doué pour le bonheur… Un bonheur qu’il semait autour de lui à pleine main. Le père de Jean-Pierre Chabrol était manchot. babelio

Pierre ChaîneMémoires d’un rat – Commentaires de Ferdinand, ancien rat de tranchées – Magnard 2015 – Témoin privilégié de la vie des tranchées, Ferdinand retrace ses années de rat combattant au côté du soldat Juvenet qui l’a pris sous sa protection. De l’arrière au feu de Verdun, il partage la vie quotidienne des poilus, les changements d’affectation, les diverses offensives, mais aussi les permissions, l’attente avide d’informations et la naissance des rumeurs les plus persistantes, la solitude et surtout la peur. Un tableau original, nourri de réflexions sur la guerre qui, profitant de leur forme fantaisiste, se permettent d’en souligner les absurdités et l’horreur. Un ton légèrement moqueur, parfois amusé ou perplexe, mais jamais cynique, donne à ces Mémoires d’un rat suivis des Commentaires de Ferdinand, ancien rat de tranchées toute leur force d’évocation d’une expérience ineffable. babelio – Mémoires d’un rat, écrit pendant la première Guerre mondiale, est un récit plein de vivacité et d’esprit. Critique de la guerre, ce récit fait par un rat offre une vision humoristique et originale de la vie dans les tranchées. L’attente au front, les décevantes permissions, la violence des combats sont observées avec recul et causticité par cet attachant rongeur dans un style particulièrement accessible. source

Bande dessinée ou plutôt livre illustré – Auteur Champagne Maurice – titre La Vallée mystérieuse – ouvrage témoignage de la guerre – Lien sur la pagelien sur le livre – 240 p.

Sophie Chauveau Le regard du minotaure 1881-1937 – Editions SW Télémaque 2017 – Tous les artistes du XXe siècle ont été « contaminés » par le virus du génie de Picasso. Ses proches, les femmes de sa vie, ses amis n’ont pas échappé non plus à la puissance irrésistible et parfois dévastatrice de son influence. Du tremblement de terre de la nuit de Noël 1884 en Andalousie, au cœur duquel le petit Pablo, 3 ans, assiste pétrifié à la naissance chaotique de sa sœur et aux souffrances de sa mère, jusqu’à ses dernières années où, tel un demi-dieu, il est adulé par la planète entière, Sophie Chauveau dresse un portrait stupéfiant. babelio

Gabriel ChevalierLa peur – Publié en 2008 Le Dilettante – Paru en 1930, ce livre, largement autobiographique et dont le titre était un défi, raconte la terrible expérience des combattants de 14-18 face à la férocité et l’inutilité de cette guerre. Au Dilettante, nous n’abusons pas des superlatifs mais il s’agit sans nul doute d’un chef d’œuvre… Écoutons Jacques Tardi : « Tout le monde devrait lire et relire La Peur. » Babelio

Tracy ChevalierLa brodeuse de Winchester – Quai Voltaire 2020 – Tu n’auras jamais de mari avec tes genoux écorchés, tes cheveux en bataille et ta folie des livres», déclarait-elle. Elle ne soupçonnait pas que, la guerre venue, il y aurait pires obstacles que les livres et les écorchures pour empêcher Violet de trouver un mari. » 1932. Violet Speedwell est l’une de ces millions de femmes anglaises restées célibataires depuis que la Première Guerre mondiale a décimé toute une génération de fiancés potentiels. Méprisées dans les journaux, tolérées par les familles malgré une condescendance exaspérée, elles vivent à une époque où les attentes de la société quant à l’avenir des femmes sont des plus rigides. Des attentes que Violet est sur le point de faire voler en éclats. En quittant Southampton et sa mère acariâtre pour s’installer à Winchester, où elle continue de travailler comme dactylo pour une compagnie d’assurances, elle espérait trouver de nouveaux amis, une nouvelle vie. En s’arrêtant dans la cathédrale un jour qu’elle est partie acheter un ruban de machine à écrire, elle découvre un cercle de brodeuses occupées à confectionner des coussins et agenouilloirs. Violet, qui n’était pas particulièrement douée pour la couture, y trouvera l’amitié, le soutien et la créativité capables de rivaliser avec le dédain et les préjugés. En toile de fond, la montée du fascisme sur le continent : Hitler arrive au pouvoir en Allemagne… Dans ce monde encore hostile aux femmes, Violet n’a d’autre choix que de s’affirmer. Son histoire s’inspire de celle de Louisa Pesel, la fondatrice du cercle des Brodeuses de la cathédrale de Winchester. babelio

Aziz ChouakiLes coloniaux – 2009 Mille et une nuits 90 p. – Février 1916. Dans un bled de Djurdjura, Mohand Akli, insouciant berger kabyle, se prélasse à l’ombre d’un figuier. Au loin, de l’autre côté de la Méditerranée, la bataille de Verdun fait rage. Qui pourrait voir en lui l’homme de la situation, celui qui va voler au secours de la France ? Mohand Akli n’en croit pas ses yeux, mais c’est bien tout un cortège d’illustres personnages. Jeanne d’Arc en tête, qui défile devant lui pour l’implorer d’intervenir. Quand il apprend que les Pieds Nickelés sont au front, alors il n’hésite plus. À moins qu’il n’ait été mobilisé de force. En nous racontant l’histoire fabuleuse du poilu Mohand Akli qui quitta son pays natal pour reprendre le fort de Douaumont, Aziz Chouaki convoque, avec beaucoup de fantaisie et d’humour, la mémoire des coloniaux, ces soldats d’Afrique engagés dans l’épouvante de la
Grande Guerre. – Présentation de l’éditeur Texte de commande pour le 90e anniversaire de la bataille de Verdun, lu sur le site de la bataille en juin 2006 source

bande dessinée Auteur Christophe – titre Les douze commandements de Lord Curzon pour le temps de guerrelien sur la page – résumé Au début de la guerre, Lord Curzon prit la parole dans un meeting tenu à Harrow. Il développa ce thème  » Comment se comporte un peuple fort en temps de guerre « .  Lord Curzon conclut que l’attitude digne d’une grande nation comme l’Angleterre tenait en douze préceptes. lien sur le livre (français – anglais – italien- espagnol) I – Ne pensez pas que la guerre ne vous atteint pas personnellement – II – N’ayez pas d’excès de joie à la nouvelle des victoires, ni d’abattement en apprenant les défaites – III – Ne vous laissez pas énerver par les dommages que vous et les vôtres subirez – IV – Ne soyez pas effrayé par les listes de pertes, si longues et parfois si affligeantes – V – Ne croyez pas que vous savez comment il faut conduire la campagne et que l’état-major ne le sais pas – VI – Ne devenez pas nerveux parce que le progrès de la guerre est lent ; il ne peut en être autrement – VII – Ne croyez pas ce que disent les journaux, et particulièrement ce qui vient de Berlin – VIII – Ne dépréciez pas l’ennemi – IX – Ne vous épuisez pas à prévoir quel sera le destin de l’Empereur allemand dans ce monde et dans l’autre – X – Ne commencez pas à partager l’Allemagne avant de l’avoir conquise – XI – N’écoutez pas ceux qui crient : Halte ! avant que le but de la guerre n’ait été pleinement atteint – XII – La guerre finie, n’en oubliez pas les leçons !

bande dessinée Auteur Christophe – titre Monographie du Legrincheux : D’après les remarques, observations et expériences personnelles de l’auteur, faites en temps de paix comme en temps de guerre – lien sur la page – livre de 68 p. lien sur le livre

Philippe Claudel Les âmes grises L’histoire se passe en décembre 1917 dans l’est de la France, dans un village à quelques kilomètres du front, sûrement près de Verdun, qui est confronté au meurtre d’une fillette, Belle de Jour. Le narrateur relate les réactions des uns et des autres : inspecteur, procureur, juge, notables et petites gens… Caractères et sentiments se dévoilent, affinités, soupçons et lâchetés… Les personnages ne sont pas des héros mais des « âmes grises », partagées entre le bien et le mal. Publié en 2006 Le livre de poche – Une jeune enfant est retrouvée morte, assassinée sur les berges engourdies par le gel d’un petit cours d’eau. Nous sommes en hiver 1917. C’est la Grande Guerre. La boucherie méthodique. On ne la voit jamais mais elle est là, comme un monstre caché. Que l’on tue des fillettes, ou que des hommes meurent par milliers, il n’est rien de plus tragiquement humain. Qui a tué Belle de Jour ? Le procureur, solitaire et glacé, le petit Breton déserteur, ou un maraudeur de passage ? Des années plus tard, le policier qui a mené l’enquête, raconte toutes ces vies interrompues: Belle de jour, Lysia l’institutrice, le médecin des pauvres mort de faim, le calvaire du petit Breton… Il écrit avec maladresse, peur et respect. Lui aussi a son secret. Les âmes grises sont les personnages de ce roman, tout à la fois grands et méprisables. Des personnages d’une intensité douloureuse dans une société qui bascule, avec ses connivences de classe, ses lâchetés et ses hontes. La frontière entre le Bien et le Mal est au cœur de ce livre d’une tension dramatique qui saisit le lecteur dès les premières pages et ne faiblit jamais. Jusqu’à la dernière ligne. Babelio Grand prix des lectrices Elles en 2004 – Renaudot général en 2003 – palmarès meilleur livre de l’année magazine Lire 2003 –

Bernard Clavel Le soleil des morts – Albin Michel 2000 – Charles Lambert est une force de la nature. Il a l’âme et le cœur vaillants, et comme les chênes de sa forêt natale du Jura, il ne plie jamais. À l’aube du XXe siècle, cet orphelin n’a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère, et pour avenir son engagement dans l’armée de métier. C’est là, au milieu de ses compagnons de mauvaise fortune, au travers des conflits effroyables qui jalonnent cette époque, qu’il sera totalement lui-même : courageux jusqu’à l’aveuglement, opiniâtre jusqu’à la mort, impitoyable pour tous et pour lui-même afin d’exorciser ses terreurs d’enfant.
Figure anonyme et pourtant emblématique du petit peuple de France, il a la noblesse et la générosité de ceux qui, sans faire de bruit, défendent des valeurs immémoriales. Il fallait le talent puissant et singulier de Bernard Clavel pour chanter cette gloire des humbles qu’il a fréquentés de si près. Clavel le passionné, l’insoumis et l’homme de cœur qui, sous ce Soleil des morts, nous fait crier aux horreurs de la guerre, respirer l’air pur des rives de la Loue, sourire au bonheur simple de l’amour comme de l’amitié, et traverser cinquante ans de notre histoire avec un authentique et fraternel compagnon.
Un livre d’homme, tout entier illuminé par un merveilleux visage de femme : celui de Pauline, la compagne d’une longue existence que Bernard Clavel, en faisant revivre le souvenir intime, vibrant et en même temps universel, de celui qui fut son oncle, a rendue inoubliable. babelio récompense des Maisons de la presse – Roman – 1998 Bernard Clavel a écrit : « Je hais la guerre, déteste les armes, mais l’histoire de ce vieux soldat m’a hanté jusqu’à ce que je me décide à la raconter. »
Véritable réquisitoire contre la guerre, ce livre est aussi un hommage aux hommes qui par conviction, abandonnent tout pour aller conquérir, perdre et reconquérir des provinces ou des idées. Un roman très travaillé de Clavel, qui sait délivrer un message, en racontant une histoire, même si elle est un peu personnelle.

Collectif Michel Laporte (traducteur) – La Grande guerre : 1914-1918. Capitaine Rosalie et autres récits Le livre de poche jeunesse 2017 – Rosalie a cinq ans et demi. Son père est un soldat. Sa mère travaille à l’usine. Alors elle passe ses journées à l’école, avec les grands. Mais Rosalie n’est pas une simple petite fille. Elle est capitaine. Elle s’est fabriqué une mission. Comme celles des véritables soldats. Cachée au fonds de la classe, elle écoute, elle espionne. Et note tout dans son carnet. La Première Guerre mondiale à partir d’objets emblématiques : médailles, casques et nécessaires d’écriture, objets du quotidien que les Poilus ont possédé dans les tranchées. Un recueil de nouvelles écrites par onze écrivains : Timothée de Fombelle, John Boyne, Ursula Dubosarsky, David Almons, Adèle Geras, A. L. Kennedy, Tanya Lee Stone, Marcus Sedgwick, Sheena Wilkinson, Michael Morpurgo, Tracy Chevalier rendent hommage aux héros les plus ordinaires. Decitre

bande dessinée Didier ComèsDix de der – Casterman 2006 – 1944, dans les Ardennes belges, un petit groupe de soldats américains est en première ligne pour stopper l’ultime sursaut de l’armée allemande. De jeunes soldats sont enrôlés pour pallier les lourdes pertes occasionnées par cette contre-attaque. Parmi eux, Le Bleu prépare non sans appréhension les premiers moments de sa guerre. Positionné par son lieutenant dans un trou au pied d’une croix, il attend jusqu’au moment où… Belote, rebelote et dix de der ! C’est par cette annonce bien connue par les amateurs de belote qu’il va faire connaissance avec Joseph, Manfred et Amédée. Tout irait pour le mieux si ces trois personnages n’étaient pas des fantômes ! babelio – Magnard Casterman 2009 – Décembre 1944, quelque part dans les Ardennes belges, lors de la grande offensive des armées d’Hitler. Au pied d’un calvaire mutilé par les bombardements alliés, au fond d’un cratère d’obus, un très jeune soldat totalement inexpérimenté, tout juste arrivé d’Angleterre, découvre qu’il n’est pas seul dans ce lieu désolé, ouvert à tous les dangers. Trois fantômes l’habitent déjà : deux tués de la guerre de 14, un Français et un Allemand, flanqués d’un ancien alcoolique mort d’une cirrhose du foie entre les deux guerres. Sous l’œil de corbeaux ironiques et insolents, cet improbable trio s’est lancé dans une partie de partie de belote dantesque, à laquelle il manque désespérément un quatrième joueur…
Entre humour noir, action et introspection désabusée sur la vanité des conflits humains, Dix de Der marque le grand retour de Didier Comès dans l’actualité de la bande dessinée, dans un somptueux noir et blanc plus irradiant que jamais. bdtheque

Corbeyran Éric – 14-18

Corbeyran Éric – 14-18 tome 1 : le petit soldat (août 1914) – Delcourt 2014 – 1er août 1914. Louis, Jacques, Maurice, Armand, Denis, Arsène, Pierre et Jules sont mobilisés. Huit amis, âgés d’une trentaine d’années, issus de la même petite ville et affectés dans le même régiment d’infanterie. Ensemble, ils découvrent les premiers combats, les premiers doutes et les premiers ordres absurdes, point de départ de quatre longues années dont certains reviendront, d’autres non. (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 2 : Les chemins de l’enfer (septembre 1914) – Delcourt 2014 – La Der des Ders au quotidien. Des récits d’un réalisme impressionnant autour de huit soldats issus du même village. Du front à l’arrière, suivez cette « Union sacrée » dans l’enfer de la guerre. Premières avancées à la baïonnette pour les hommes, premières désillusions pour les femmes. Les tentacules de la guerre s’étendent et révèlent un secret déjà douloureux à supporter : la fin n’est pas pour tout de suite. Il va falloir s’accommoder de ce quotidien infernal où l’horreur le dispute à l’absurde. (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 3 : le champ d’honneur (janvier 2015) – Delcourt 2015 Janvier 1915. Tandis que les hommes creusent les tranchées, le commandement élabore un plan dans lequel une section doit servir d’appât aux Allemands, une mission-suicide qui incombe au caporal Armand de Bernanceaux et à ses hommes. Avant le départ, deux événements portant sur l’honneur de Maurice et celui de Denis vont mettre en péril la cohésion du groupe d’amis. (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 4 : la tranchée perdue (avril 1915) – Delcourt 2015 – De retour dune escapade, à la recherche du « repos du guerrier », Arsène et Jacques dépassent leurs lignes et tombent par hasard sur la tranchée ennemie faisant face à la leur. À leur grand étonnement, elle est déserte. Prévenu, le commandement ordonne une incursion par voie de tunnel. Pierre et Jules, désignés pour cette mission, découvrent au cours de leur progression un étrange objet cylindrique. (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 5 : le colosse d’ébène (février 1916) – Delcourt 2016 – Verdun, 21 février 1916. L’Artillerie allemande débute le pilonnage systématique du secteur dans le but de « saigner à blanc l’armée française ». Parmi les renforts qui affluent, la présence de tirailleurs sénégalais crée des tensions dans la troupe. C’est dans ce contexte que la compagnie commandée par Armand est envoyée au fort de Douaumont sur le point d’être pris par l’ennemi. (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 6 : la photo (août 1916) – Delcourt 2016 – Juillet 1916. La bataille de la Somme est engagée par les Alliés pour sortir du piège de Verdun. Mais les échanges d’artillerie infligent de nouveau d’énormes pertes malgré le soutien de nouvelles armes d’assaut. Dans cet enfer quotidien, la vie de nos héros ne tient qu’à un fil et le désespoir n’est jamais très loin. Pourtant, l’amitié leur permet de trouver la force de poursuivre le combat. (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 7 : le diable rouge (avril 1917) – Delcourt 2017 – La bataille du Chemin des Dames, menée par le général Nivelle, aura été l’une des plus meurtrières de la Grande Guerre. L’insurrection de la troupe qu’elle provoque entraînera des dizaines d’exécutions pour l’exemple… Avril 1917. Sûr de sa stratégie, très coûteuse en vies humaines, le général Nivelle engage toutes ses forces dans la bataille du Chemin des Dames. Mais la première offensive se solde par une véritable hécatombe. Galvanisé par la rumeur de la révolte russe, Jacques appelle à l’insubordination. Arrêté, il doit comparaître devant une cour martiale dont il sait qu’il ne peut attendre la moindre mansuétude… (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 8 : la caverne du dragon (juin 1917) Delcourt 2017 – Ils sont huit. Huit jeunes hommes sur le point de devenir soldats. En aout 1914, mobilisés, ils quittent leur village pour rejoindre la frontière. Ils laissent derrière eux leurs épouses, leurs enfants et leurs familles, et découvrent la guerre. Confrontés à l’absurde réalité du front, ces huit garçons ignorent encore qu’ils s’apprêtent à vivre cinq années de brutalité et de sauvagerie. Ils devront affronter les bombes, le climat, les privations, la boue, la peur et l’aveuglement de leur hiérarchie. Et la mort. Car certains ne reviendront pas. Dans l’enfer des tranchées, 14-18 tisse le destin tragique de ces huit « petits soldats ». (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 9 : sur la terre comme au ciel (juillet 2018) – Delcourt 2018 Le conflit ne perd pas en intensité mais l’arrivée massive du contingent américain donne un nouvel espoir. La musique et le mode de vie des Sammies réchauffent l’atmosphère de l’arrière-front et le renfort de leurs pilotes renforce le contrôle du ciel avant la bataille décisive. Mason, l’un d’entre eux, ne trouve son courage que dans la cocaïne. Mais ses réserves sont désormais épuisées… (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 tome 10 : la lune en héritage (novembre 2018) – Delcourt 2018 – Dernier tome pour la série 14-18 qui a accompagné sans faillir le centenaire de la Grande Guerre, semestre après semestre, restituant la durée du conflit pour le lecteur fidèle. Mission accomplie messieurs les auteurs !
L’armistice permet enfin à Maurice, Pierre et Jules de rentrer au foyer. Ils sont les derniers de nos héros à quitter le théâtre de la guerre. Arsène et Louis sont déjà revenus, blessés, le premier une jambe en moins, le second la  » gueule cassée « . Denis et Armand sont morts au combat et Jacques a été fusillé pour l’exemple. Mais la guerre, même conclue, n’a pas fini de faire des victimes… (babelio)

Corbeyran Éric – 14-18 intégrale (1-3) – Delcourt 2016 – 1er août 1914. Louis, Jacques, Maurice, Armand, Denis, Arsène, Pierre et Jules sont mobilisés. Huit amis, âgés d’une trentaine d’années, issus de la même petite ville et affectés dans le même régiment d’infanterie. Ensemble, ils découvrent les premiers combats, les premiers doutes et les premiers ordres absurdes, point de départ de quatre longues années dont certains reviendront, d’autres non… (babelio)

Bande dessinéeCothias Patrick – Mounier Alain et Ordas Patrick – L’ambulance 13 Série de 9 livres (Terminée). Écrite par Alain Mounier (9), Patrice Ordas (8), Patrick Cothias (4), L’ambulance 13 : Tome 1 – Croix de sangL’ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang
L’ambulance 13, Tome 2 : Au nom des hommesL’ambulance 13, Tome 2 : Au nom des hommes – L’ambulance 13, Tome 3 : Les braves gensL’ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens – L’ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nomL’ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom – L’ambulance 13, tome 5 : Les plumes de ferL’ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer – L’ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerreL’ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre – L’ambulance 13, tome 7 : Les oubliés d’OrientL’ambulance 13, tome 7 : Les oubliés d’Orient – L’Ambulance 13, tome 8 : D’un enfer à l’autreL’Ambulance 13, tome 8 : D’un enfer à l’autre – L’ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?L’ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

Laurence Cossé Nuit sur la neige – Gallimard 2018 – Septembre 1935. Robin sort de l’adolescence. Il est né après la mort de son père, comme de nombreux enfants de sa génération, venus au monde pendant la Grande Guerre. La vie politique est alors particulièrement violente en France, tant sur le plan intérieur que dans l’ordre international. Mais, à dix-huit ans, qui n’accorde pas plus d’importance à ses tourments intimes qu’à l’actualité collective ? En la personne d’un de ses camarades de classe préparatoire, Robin découvre que l’amitié est un des noms de l’amour, autrement dit de l’inquiétude. Conrad est la séduction même et l’énigme incarnée. En avril 1936, alors que la tension politique est à son comble, tous les deux vont skier dans un vieux et pauvre village de Haute Tarentaise du nom de Val-d’Isère, dont quelques visionnaires imaginent qu’il pourrait devenir une grande station de ski alpin. Les six jours qu’ils y passent marqueront Robin à vie. Son existence entière va être éblouie par une jeune fille. babelio

Catherine CuencaCelle qui voulait conduire le tram – Talents hauts éditions – 1916 : les hommes sont mobilisés sur le front. À l’arrière, les femmes prennent la relève. Parmi elles, Agnès est embauchée comme conductrice de tramway. Lorsque son mari, Célestin, rentre blessé de la guerre, il supporte mal qu’elle gagne plus que lui. Une fois la paix revenue, Agnès est renvoyée : les hommes doivent retrouver leur place. Révoltée par cette injustice, elle s’engage dans le mouvement des suffragettes. C’en est trop pour Célestin. babelio Pendant que son mari Céleste est mobilisé sur le front durant la première guerre mondiale, Agnès a l’opportunité d’être embauchée comme conductrice de tramway dans l’agglomération lyonnaise. Elle découvre un métier qu’elle adore, et qui est bien mieux payé que celui qu’elle exerçait auparavant à l’usine. Mais lorsque son mari revient du front, Agnès est licenciée et doit retourner travailler à l’usine, sans aucune considération et avec un salaire de misère comparé à celui des hommes qui font le même travail. Agnès s’engage alors dans le mouvement des suffragettes qui défend notamment le droit de vote des femmes en France, mais son mari a beaucoup de mal à l’accepter…

Catherine CuencaFrères de guerre – Publié en 2011 par Flammarion jeunesse et 2006 par Flammarion – Août 1914. L’Allemagne déclare la guerre à la France. La mobilisation générale est décrétée. Eugène rêve de faire partie de l’aventure, mais il n’a que seize ans. Avec Matthias, son meilleur ami, ils fabriquent de faux papiers et réussissent à se faire engager. Ils partent ensemble pour le front, mais, très vite, sont séparés. Chacun de leur côté, ils découvrent l’horreur de la guerre, dans l’enfer des tranchées… Babelio

Catherine CuencaLa marraine de guerre – hachette jeunesse 2007 – Pendant la guerre de 14-18 un jeune poilu enfoncé jusqu’au cou dans sa tranchée boueuse et sanglante, ne garde le moral que grâce au courrier de sa marraine de guerre. Malgré la misère de ses camarades de feu, le jeune homme rêve de rencontrer celle-ci tout en redoutant cette visite qui lui enlèvera tout le mystère qui l’auréole. « Chère Marie-Pierre, Hier, mon bataillon est monté à l’assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau touchés avant même d’avoir eu le temps d’armer leur fusil ! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible. Votre pauvre poilu qui vous embrasse bien fort. Etienne ». babelio

bande dessinée Didier Daeninckx – Jacques Tardi (illustrateur) Le der des ders – 1997 Casterman – Paris, janvier 1920. L’ancien combattant Eugène Varlot, reconverti en détective privé, est contacté pour une mission par l’ancien « héros » du 296e régiment d’Infanterie, le colonel Fantin de Larsaudière. L’enquête, présentée à l’origine comme un banal constat d’adultère, va finalement mener aux mutineries de 1917 et au trafic de stocks américains d’après-guerre, se révélant de ce fait pleine de dangers… En adaptant fidèlement cette œuvre de Didier Daeninckx, maître du roman noir, Tardi se délecte. D’une part idéologiquement, en revenant sur la dénonciation de la guerre ; d’autre part graphiquement, en dessinant magnifiquement Paris et ses banlieues au début du XXe siècle. L’étude de cette adaptation permet d’appréhender la richesse et la particularité de la bande dessinée, notamment au travers des notions d’ellipse, de suspense, de registre de langue, de pastiche et de parodie. Elle permet aussi de découvrir certains aspects peu connus de la Première Guerre mondiale, comme la mutinerie des troupes russes en France. babelio

Didier Daeninckx – Jacques Tardi (illustrateur) Varlot soldat – L’écrivain Didier Daeninckx et le dessinateur Jacques Tardi s’associent une fois encore avec beaucoup d’efficacité pour raconter un autre épisode de la vie d’Eugène Varlot, ancien poilu reconverti en détective privé dans Le Der des ders, engagé par un héros de la première guerre mondiale pour fouiller. Gueules cassées et vies brisées aiguillent son enquête vers des moments pas si glorieux de la Grande boucherie. Varlot soldat commence le 27 avril 1917 dans les tranchées. Varlot a vingt ans, il est sous les drapeaux pour y « faire son devoir ». Des projectiles explosent en tous sens, les hommes volent en morceaux sous les chocs, leurs crânes sont pulvérisés. Certains se suicident. C’est le cas de Griffon, le boute-en-train de l’escouade de Varlot. Il a écrit une lettre destinée à sa femme. Tel est le point de départ de l’escapade de Varlot derrière les lignes ennemies en passant par l’hôpital où la mutinerie gronde, à deux doigts du poteau d’exécution français, dans les tranchées allemandes, en Belgique. Le dessin de Tardi en noir et blanc dépeint avec un grand réalisme les atrocités de la guerre de 14-18, un des thèmes majeurs qui inspirent son œuvre depuis le départ. Babelio

Jean-Yves DanaJ’ai vécu la Première Guerre mondiale (1914-1918) : Trois témoins racontent Publié en 2014 Bayard Ils ont été mobilisés en 1914,1915 et 1917. Ils ont confié leurs témoignages au journaliste Jean-Yves Dana quelque temps avant leur disparition. Ils livrent trois expériences poignantes d’une même réalité : la Première Guerre mondiale. Claude-Marie Boucaud a passé plusieurs mois dans les tranchées des Vosges. Il fut blessé à deux reprises : au cours de la bataille de la Somme, puis sur le Chemin des Dames. Albert Thibaut était en première ligne lors de la bataille du Chemin des Dames. Touché par un obus près de Verdun, il a été amputé de la jambe droite. Ferdinand Gilson s’est porté volontaire pour aller au front. Dans les Flandres occidentales, il a découvert l’enfer des tranchées et des combats. Il y a perdu un demi-poumon.

Danemark (de) Aage  ; Dorian Jean-Pierre (Préface) – Mes souvenirs de la Légion étrangère – Paris Payot, 1936. – Avec 20 gravures hors texte (2e tirage, décembre 1936). source

Jean-Baptiste Del AmoRègne animal – Gallimard 2016 – Règne animal retrace, du début à la fin du vingtième siècle, l’histoire d’une exploitation familiale vouée à devenir un élevage porcin. Dans cet environnement dominé par l’omniprésence des animaux, cinq générations traversent le cataclysme d’une guerre, les désastres économiques et le surgissement de la violence industrielle, reflet d’une violence ancestrale. Seuls territoires d’enchantement, l’enfance – celle d’Éléonore, la matriarche, celle de Jérôme, le dernier de la lignée – et l’incorruptible liberté des bêtes parviendront-elles à former un rempart contre la folie des hommes ?
Règne animal est un grand roman sur la dérive d’une humanité acharnée à dominer la nature, et qui dans ce combat sans pitié révèle toute sa sauvagerie – et toute sa misère. babelioRécompensesLivre Inter – 2017Littéraires Les Lauriers Verts – Révélation – 2016des Libraires de Nancy et des journalistes du Point – 2016

Bande dessinée – Renaud DelyIls ont fait l’Histoire, tome 22 : ClémenceauGlénat 2017 – « Être vaincu vaut mieux que d’être vainqueur du côté des scélérats. » Nantes, février 1858. Soupçonné d’avoir participé à l’attentat contre Napoléon III, Benjamin Clémenceau, dont le seul tort est d’avoir été un farouche opposant à l’Empereur, est arrêté sous les yeux de son fils, Georges. De cette injustice naitra dans le cœur du jeune homme un esprit de révolte qui forgera l’ensemble de sa vie politique, commencée en prison sous le Second Empire, achevée aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Alors que 2017 célèbrera les 100 ans de sa nomination à la Présidence du Conseil, redécouvrez en BD la carrière longue et passionnée de Clémenceau le radical, le rebelle : l’un des personnages les plus importants de la IIIe République. babelio avec possibilité de lire un extrait – ou Le Monde 2019 Georges Clemenceau incarna une certaine idée de la République, radicale et intransigeante, pendant près d’un demi-siècle, depuis son opposition au Second Empire jusqu’à sa mort en 1929. Le Tombeur de ministères ; Le Tigre, le Premier flic de France, le Père la Victoire… autant de surnoms qui jalonnent la vie exceptionnelle de ce révolté permanent. À la fin de l’album, un dossier complet de 8 pages sur Clemenceau, illustré par des documents d’archives, explique en détail le contexte historique du personnage avec le making of de l’album suivi d’une chronologie et des références bibliographiques – source

Didier DesbrugèresLimon – Gaïa 2014 – Des médailles militaires oubliées au fond d’un tiroir, ou des douilles d’obus ouvragées sur le manteau d’une cheminée, des boîtes à chaussures emplies de lettres et de visages de jeunes soldats sur lesquels on ne sait plus mettre un nom. Voilà l’écho, souvent, de la Grande Guerre.
Limon, ce sont des nouvelles qui viennent porter notre regard sur le conflit de 1914-1918 sous un éclairage diffracté, comme à travers un verre brisé, pour rendre hommage à ces hommes et ces femmes précipités dans un conflit qui n’était pas le leur.
Loin des faits d’armes et des actions héroïques, se pencher sur le quotidien, sur le front et à l’arrière, et sentir les cicatrices toujours vives, plus profondes que les sillons qui tentent depuis de les recouvrir. babelio – La Première Guerre mondiale est évoquée à travers cinq nouvelles qui décrivent la vie dans les tranchées, les séquelles laissées par le conflit, le désarroi des hommes mobilisés, etc.

Bakary Diallo – Mohamadou Kane (préf.) – Force-Bonté – 1985 Nouvelles Éditions Africaines 171 p. Date de première publication : 1926 (titre épuisé) – Un des premiers ouvrages écrits en français par un Africain, pasteur peul engagé dans l’Armée française à Saint-Louis le 4 février 1911, puis envoyé au Maroc et sur le front français contre l’Allemagne, où il aura
la mâchoire fracassée, ce qui le conduira d’hôpital en hôpital, d’Epernay, Neuilly, Paris, à Meudon. La citoyenneté française lui sera accordée en 1920, et il vivra à Paris dans des conditions assez pénibles. Bakary Diallo fait figure de dernier panégyriste de la colonisation française. – Mohamadou Kane, préface. source

David DiopFrère d’âme – Publié en 2018 Seuil – Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne.
Né à Paris en 1966, David Diop a grandi au Sénégal. Il est actuellement maître de conférence à l’université de Pau. Babelio Prix Goncourt lycéens 2018

Christophe DonnerLa France goy – Grasset 2021 – « Trente ans après L’Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s’était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c’était son père qui allait me les fournir. » C.D. L’enquête s’emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d’escrime, de la main d’Henri Gosset, le père de Jean. C’est l’étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s’impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXème siècle, jusqu’aux racines de l’antisémitisme français et à son « patient zéro », Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n’a pas rencontré l’auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l’antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l’hypnose, fondateur de l’Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d’Henri ne l’empêchent pas de tomber follement amoureux d’une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l’union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset… Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d’autres, c’est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale. L’époque est féroce, avec ses scandales (Panama), ses campagnes de diffamation contre les Juifs, les capitalistes dénoncés comme espions par L’Action Française, les procès, les grèves, les attentats anarchistes, et les duels au petit matin blême… Au carrefour de tous ces complots, la presse, corrompue par la politique et inversement, la littérature, le théâtre, et même du cinéma puisque c’est de cette tourbe que naîtra le cinéaste Jean Vigo. Avec ce roman, Christophe Donner suggère une histoire de France hantée par une « question juive » qui déterminerait plus que ce qui a été dit. Il découvre à travers la saga familiale une haine des Juifs, ancestrale, qui se réinvente en antisémitisme, se déchaîne, et participe à l’inexorable montée des nationalismes qui entraîneront l’Europe dans la Grande Guerre. babelio

voir dans Sélections prix 2021

Roland DorgelèsLes Croix de bois – republié 1975 Le livre de poche – « Les Croix de bois », chef-d’œuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Grande Guerre. Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d’une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi bouffonnerie, son quotidien et ses moments. Babelio prix Femina 1919 La vie des poilus, soldats de la première guerre mondiale, dans les tranchées boueuses, parmi les ruines des villages détruits, carcasses calcinées, cadavres d’hommes, femmes, enfants, animaux… source

Dorgeles RolandLes Croix de bois – Une description au quotidien de l’héroïsme des soldats qui sont par ailleurs des hommes ordinaires. source

Livre lu Arthur DreyfusLa troisième main, Éditions P.O.L 2023 -(494 p.) C’est l’histoire d’un adolescent de Besançon. En 1915, touché dans la zone de guerre, il se retrouve avec une troisième main greffée sur son ventre par un médecin en mal d’expériences. Comment va-t-il vivre avec cette « chose » ? Sur babelio Le journal d’un jeune Bisontin qui, blessé pendant la Première Guerre mondiale, est opéré par un médecin qui expérimente une technique révolutionnaire de greffe. Il se réveille avec une troisième main, s’enfuit et erre entre France et Allemagne en cachant sa particularité. Cette main supplémentaire l’avantage dans son travail, mais effraie sa jeune épouse. Il est embauché dans un cabaret parisien. – babeliorécompense mention spéciale prix Wepler 2023

Sélections Prix 2023

bande dessinée Aurélien Ducoudray – Delphine Priet-Mahéo – Gueule d’amour 2012 La boîte à bulles – 1918, la guerre est finie, la paix est signée. Outre les familles des 1.375.800 morts et disparus, la patrie française doit s’occuper des 4.266.000 blessés. Parmi eux se trouvent 10 à 15.000 mutilés de la face. Les « gueules cassées », comme on les appellera. Insensible aux médailles qu’on lui propose, notre héros découvre, jour après jour, les réalités de sa nouvelle « condition ». Mi-homme, mi-curiosité, il tente de survivre à la violence du regard d’autrui. En particulier celui des femmes (dont la sienne) qui préfèrent lui tourner le dos en toutes circonstances…Si les compagnies un peu trop compatissantes ou la visite de bordels spécialisés permettent de réguler certains besoins physiques, les besoins de l’âme, eux, ont bien du mal à trouver satisfaction… Un beau jour, il rencontre Sembene, un colosse d’origine Africaine. Une drôle de « gueule », lui aussi, avec ses dents taillées en pointe. Entre les 2 compères, c’est un partage d’expériences en tous genres qui démarre…Un travail de fiction remarquable mené par Aurélien Ducoudray, par ailleurs journaliste spécialisé dans les documentaires et mis en scène par une jeune auteure de dessins animés. Un récit poignant sur des êtres hors normes, meurtris dans leur chair pour leur pays et pourtant soumis à la violence du regard de leurs compatriotes. Des « broyés » de la guerre qui ont gardé la vie, mais pour vivre un nouveau cauchemar. Une plongée sans concession dans le douloureux processus d’acceptation du handicap facial par les gueules cassées, mais aussi dans les dérives d’une société partagée entre curiosité, compassion et dégoût. Babelio

Marc DugainLa Chambre des officiers – Publié en 1999 par Pocket – 1914. Tous sourit à Adrien, ingénieur officier. La guerre éclate et lors d’une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un éclat d’obus le défigure. Le voilà devenu une « gueule cassée ». Adrien ne connaîtra pas les tranchées mais le Val-de-Grâce, dans une chambre réservée aux officiers. Une pièce sans miroir, ou l’on ne se voit que dans le regard des autres. Adrien y restera cinq ans. Cinq ans pour penser à l’après, pour penser à Clémence qui l’a connu avec sa gueule d’ange…Ce livre a obtenu le prix des libraires et des Deux Magots en 1999 Babelio

Georges Duhamel (1884-1966) – source de l’image

Georges Duhamel Civilisation – Le mercure de France 1993 – La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne « une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre. »
Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie « blanche comme une laiterie », les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? « La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part. » C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre. babelioRécompense Goncourt – Général – 1918

Bande dessinée Auteur Dumontheuil Nicolas – Le roi cassé Paris 2005 96 p.  » Allons ? Mon ami, allons… Il faut vous rendre à l’évidence, ce document l’atteste : vous êtes le dernier mort de la guerre ! Il en fallait un, c’est vous !  » babelio

Complément voir exposition L’écho des tranchées : La guerre 14-18 vue par des auteurs de bande dessinée

Jacques DuquesneLes héritières – Aline – Publié en 2000 par Plon – Ce roman nous raconte non seulement la vie de l’héroïne et de toute sa famille mais nous éclaire également sur les conditions de survie des civils pendant la 1ère guerre de 1914. résumé babelio Fresque romano-historique – Monsieur Surmont-Rousset est un riche industriel de Lille. Après la naissance de 4 filles – Aline, Blandine, Céline, Delphine-, il doit bien admettre que sa femme ne pourra lui donner l’héritier tant espéré. Aussi, se résigne-t-il à chercher un gendre qui l’aidera puis lui succèdera quand la vieillesse… Le jeune homme choisi, la date du mariage est fixée le 29 juillet 1914, « un mercredi pour éviter de se mêler, le samedi, en mairie, à la populace… ». Trois jours après les noces, Oscar Vanhoutte est mobilisé… Ce roman nous raconte non seulement la vie de l’héroïne et de toute sa famille mais nous éclaire également sur les conditions de survie des civils pendant cette drôle de guerre. La misère, la faim pour les classes ouvrières ; les usines démantelées et volées par les Allemands, les réseaux clandestins bref, la vie dans le nord de la France et la Belgique occupés, le front de l’est qui voit également la révolution russe, les camps en Allemagne. On va au-delà de la guerre des tranchées ! babelio

Bande dessinée – Fred Duval (scén.) – Jean-Pierre Pécau (scén.) – Mr FAB (ill.) – L’homme de l’année 1917 : le soldat inconnu – 2013 Delcourt 63 p. (À partir de 13 ans) – La Première Guerre mondiale brise la vie de Boubacar, du Pays malinké, et Joseph, son maître dans les plantations ivoiriennes. Un hommage en images aux héros anonymes de cette guerre. source 1920. L’État Français choisit solennellement le représentant du soldat inconnu. Pendant cette cérémonie symbolique, le jeune deuxième classe Auguste Thin se rend dans une pièce où sont entreposés plusieurs corps de soldats de la Grande Guerre qui n’ont pu être identifiés. Le cercueil choisi, il sera ensuite acheminé à Paris pour être inhumé sous l’Arc de Triomphe, en hommage à tous ceux qui sont tombés pour la France. Quelques années auparavant, la France possédait plusieurs colonies en Afrique. En 1910, dans la région de Gabiadji, en Côte d’Ivoire, un jeune Africain, Boubacar N’dore, raconte son enfance dans son pays et son travail dans les plantations. C’est un homme grand et fort. Il est très vite enrôlé dans les troupes du blanc Joseph Sorbier, un aventurier invétéré. Avec l’armée française, Boubacar mène plusieurs missions militaires en Afrique : la protection du chemin de fer, la lutte contre les tribus hostiles… Boubacar défend si bien la France qu’il obtient le grade le lieutenant. Tant et si bien qu’au bout de quelques années, la section d’armée africaine est appelée à se rendre en France pour participer à l’effort de guerre… une guerre mondiale. Boubacar reste sous les ordres du capitaine Sorbier et la section qui va se battre sur le front sera commandée par l’illuminé colonel De Forest. L’enfer commence… babelio

Jean Echenoz titre 14 – Publié en 2013 éditions de Minuit – Ce roman retrace une vision de la Première Guerre Mondiale. Anthime, un jeune homme d’une petite ville de Vendée, est mobilisé comme son frère Charles et 3 de ses camarades. Il part vers l’inconnu et découvre rapidement la réalité de ce conflit, l’horreur de la Guerre. Blanche, une jeune fille dont il est amoureux, restée au village, attend le retour de Charles. La guerre vient bouleverser le destin des personnages – Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état. Babelio

Béatrice EgémarLa grande guerre d’Emilien – Elan vert 2021 – Août 1914. Émilien part confiant à la guerre. Il reviendra vite. Il n’aura pas le temps de manquer à sa chère Madeleine. Mais le conflit s’enlise. Les Lettres, d’abord enthousiastes, laissent percevoir les difficultés du conflit puis basculent. La boue, le froid, la peur, l’attente et le découragement, et l’espoir d’une permission pour retrouver les siens.
Un récit épistolaire poignant illustré par les œuvres de Georges Bruyer (gravures et peintures), au cœur de la Première Guerre Mondiale. babelio

Géraldine ElschnerPont des Arts : Le casque d’Opapi Elan vert 2014 – 32 p. Le voilà maintenant chez moi, ce casque, tout rouillé par le temps, tout noirci par la terre dans laquelle il a dormi si longtemps. Je plantais un petit chêne dans la prairie lorsque ma pelle l’a réveillé ce matin… C’était un casque, un vieux casque de soldat de 14-18. Papi m’a alors raconté la guerre. babelio – Un jeune garçon d’origine franco-allemande déterre un casque de soldat datant de la Première Guerre mondiale. Il découvre alors la réalité du conflit de 1914-1918 à travers le récit de son grand-père français. Les illustrations font écho au tableau La partie de cartes de Fernand Léger, reproduit en fin d’ouvrage avec une documentation sur l’artiste et le contexte de l’œuvre.

Indiqué sur Vite lus (1) et sur le jeu 

Suzanne EverettLa première guerre mondiale – 1983 Solar – De la Marne au front de l’Est en passant par les Dardanelles, l’histoire complète de la première guerre totale, qui vit s’affronter non seulement des armées, mais des nations tout entières.

Dominique Fernandez L’école du sud – Grasset 1991 – Eloigné de sa mère française, privé de son père, diplomate italien en poste à Paris, élevé entre des femmes (trois tantes paternelles qui restent debout tant qu’il n’a pas avalé la dernière bouchée), Porfirio Vasconcellos, unique seigneur de la maisonnée, tente de grandir dans le Palazzo familial d’Agrigente, à peine moins archaïque et fabuleux que la Sicile de 1900 qui l’a vu naître.
Formé à cette « Ecole du Sud » qui empêche un garçon de mûrir, rompu par l’amour dévorant que lui voue sa mère, Porfirio espère néanmoins trouver l’équilibre auprès de Constance.
Fille d’instituteurs auvergnats, brillante boursière ayant puisé dans Pascal son sens de la discipline, Constance incarne la France laïque et puritaine de la IIIe République. Porfirio est le Sud, Constance le Nord.
Il est la légèreté, l’amour de la vie, le brio baroque. Elle est le sérieux, la rigueur, l’austérité classique. Il leur restera à bâtir une vie commune, tandis qu’autour d’eux monte le fascisme et que l’ancien monde vacille.
Telle est la fascinante histoire que confie Porfirio, dans un récit tout de passion qui peint une multitude de personnages et met en scène la rencontre tumultueuse de personnages et met en scène la rencontre tumultueuse de deux civilisations. babelio

Bande dessinée ou plutôt livre illustré – Auteur Fontay G. – titre La grande guerre racontée à 4 petits français – Vuibert 1924 – ouvrage témoignage de la guerre – Lien sur la pagelien sur le livre – 82 p.

Emma Frazer Quand souffle le vent de l’aube – Pocket 2018 – Résumé: 1905. Une jeune femme médecin volontaire pendant la Première Guerre mondiale est confrontée aux secrets de sa jeunesse… Au début du XXe siècle, sur l’île de Skye en Écosse, Isabel rencontre Jessie. Les deux adolescentes deviennent amies. Brutalement séparées, elles ne se retrouvent que des années plus tard sur le front de la Première Guerre mondiale. Chacune s’est battue pour réaliser son rêve, devenir médecin et infirmière. Mais un terrible secret les lie toujours. babelio

Dalibor FriouxVies électriques – Grasset 2024 – Deux visions miroir : celle de Hans Berger pour tenter d’expliquer la pensée (de 1878 à 1939) et celle de Zenon Drohocki pour essayer de guérir (déporté il parvient à fabriquer un appareil à électrochocs dans l’hôpital d’Auschwitz-Monowitz) sur babelio L’épopée de la science en marche dans les heures les plus sombres, à la Oppenheimer. Début du XXe siècle, l’électricité est synonyme de progrès. Elle permet d’illuminer la nuit, de dialoguer à distance grâce au téléphone, bientôt d’effectuer des transmissions radiophoniques. Fascinés, scientifiques et ingénieurs se bousculent dans la course aux découvertes. Vies électriques est le roman de deux destins croisés, emportés par la science. Le jeune Allemand Hans Berger se consacre ainsi à la recherche médicale avec l’idée folle de détecter les ondes d’une mystérieuse « énergie psychique », qui expliquerait les expériences de télépathie qu’il a connues avec sa sœur aînée. Psychiatre méprisé pour sa quête quasi mystique, il poursuit des expérimentations d’abord rudimentaires sur des crânes trépanés, puis plus élaborées avec les gueules cassées de la Grande guerre. Enfin, au cours des années 1920, dans une Allemagne qui sombre dans le bruit et la fureur, l’obscur chercheur identifie les ondes alpha et devient le père de l’électroencéphalogramme. D’autres vont plus loin : si elle explique le fonctionnement du cerveau, l’électricité doit aussi pouvoir le guérir. Poursuivant les recherches de Berger, le neuropsychiatre juif polonais Zenon Drohocki travaille au Collège de France jusqu’à son arrestation par la Gestapo en 1943. Déporté avec sa femme, il bricole un appareil à électrochocs dans l’hôpital de fortune d’Auschwitz-Monowitz. Son but : guérir de la mélancolie des détenus promis à la mort, avec l’accord ambigu des médecins SS. Car la curiosité d’un certain Josef Mengele donne à son travail une orientation glaçante. La fée électricité serait-elle devenue démon ? Entre progrès scientifique pour le bien de l’humanité et outils de destruction totalitaire, la frontière est étroite. Hans Berger et Zénon Drohocki font de leurs recherches une question de vie ou de mort, au point d’en perdre de vue les fins et les risques ultimes. Ont-ils été dévorés par une époque elle-même dépassée par ses créations ? Dans le roman de leurs deux vies en miroir, Dalibor Frioux nous emmène dans un voyage vertigineux au cœur de la science prise dans la tourmente de l’Histoire. babelio guerre de 14-18 voir les pages suivantes 171 à 175 puis 181 à 185 et 190 à 200 – Entre deux guerres voir les pages suivantes 207 à 211 puis 221 à 230 puis 234 à 246 puis 253 à 263 puis 276 à 279 puis 295 à 299 et 309 à 315

sur Livres 2024 (à paraître) Sur la mort et entre deux guerres

Bande dessinée – Laurent GalandonPour un peu de bonheur – intégrale centenaire 14-18 – Bamboo édition 2018 – Quelques mois après l’armistice, Félix Castelan revient dans son village natal, inquiet. Inquiet à l’idée de retrouver sa femme qu’il n’a pas vue depuis 6 ans. Inquiet de rencontrer son fils qu’il n’a pas vu grandir. Inquiet de présenter son nouveau visage… Car Félix est une Gueule cassée. Arrachée par un obus, la moitié de sa figure est dorénavant cachée derrière un masque blanc.
Parallèlement à ce retour, un mystérieux tueur abat les bêtes des paysans du village et Henri Nivoix, enquêteur émérite de la police parisienne, a été dépêché sur les lieux pour résoudre l’affaire. Alors qu’il tente de reconstruire son identité et de rattraper le temps perdu auprès des siens, Félix se retrouve, contre sa volonté, intimement lié à cette étrange affaire…
Un récit intimiste sur les blessures physiques et psychiques, et un hommage humain au centenaire de 14-18, signé Galandon et A. Dan. Dans toutes les bonnes librairies en avril 2014 ! babelio

Laurent GaudéCris – Publié en 2005 par Librairie générale française – Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barboni ou M’Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d’où ils s’élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l’insoutenable fraternité de la guerre de 1914. Loin devant eux, un gazé agonise. Plus loin encore, retentit l’horrible cri de ce soldat fou qu’ils imaginent perdu entre les deux lignes du front, l’homme-cochon. À l’arrière, Jules, le permissionnaire, s’éloigne vers la vie normale, mais les voix de ses compagnons d’armes le poursuivent avec acharnement. Elles s’élèvent comme un chant, comme un mémorial de douleur et de tragique solidarité. Dans ce texte incantatoire, l’auteur de La Mort du roi Tsongor (prix Goncourt des lycéens 2002, prix des Libraires 2003) et du Soleil des Scorta (prix Goncourt 2004) nous plonge dans l’immédiate instantanéité des combats, avec une densité sonore et une véracité saisissantes. Babelio Guerre de 1914-1918. Dans les tranchées où ils se terrent, un cri, la guerre et le sang ! Les tranchées comme on se les imagine, mais en pire, avec un brouhaha de tous les instants : obus qui éclatent, hurlements à la mort des blessés de l’attaque précédente et encouragements guerriers lors de chaque avancée de l’infanterie. Des invectives poussées depuis le cœur du champ de bataille qui résonnent à l’esprit de ces Poilus bien tourmentés ; des voix qui résonnent aussi dans leur tête, même une fois éloignés du champ de bataille. source

Gisèle GallandLa petite fille qui voulait voir la guerre – Bamboo édition 2018 – 56 p. Un soldat qui meurt au front, c’est une famille dévastée à l’arrière. Clémence a 10 ans et vit à Charnay-Lès-Mâcon. Elle doit présenter un exposé à sa classe, mais n’a aucune idée de ce dont elle peut parler. En passant devant le monument aux morts, elle remarque son nom de famille. Elle a donc un ancêtre qui est mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Le voilà son sujet d’exposé ! En cherchant dans le grenier de ses grands-parents, mais aussi dans les archives départementales, Clémence va faire connaissance avec son aïeul et découvrir une autre histoire de la Grande Guerre, celle que l’on ne voit jamais : celle de l’arrière, loin des tranchées. babelio

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Maurice Genevoix est grièvement blessé pendant la Première Guerre mondiale. Il tire de cette période plusieurs volumes de souvenirs rassemblés dans ‘Ceux de quatorze‘. source L’événementCeux de 14 republié en 2013 édition Flammarion Notre guerre… Vous et moi, quelques hommes, une centaine que j’ai connus… Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaîté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages, et votre mort. 1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n’a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d’infanterie comme sous-lieutenant… Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé et est réformé. Fin de la guerre pour le jeune Genevoix. Entre ce mois d’août 1914 et les trois balles qui l’atteignent, le 25 avril 1915 dans la Tranchée de Calonne, le jeune homme aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, surtout, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Entre l’été et le printemps revenu, il vit le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, alors que le commandement croit encore à une guerre courte. 1916 : Genevoix publie Sous Verdun, écrit en quelques semaines et largement censuré. Suivront Nuits de guerre (1917), Au Seuil des Guitounes (1918), La Boue (1921) et Les Eparges (1923), réunis sous le titre de Ceux de 14 en 1949. Babelio

Maurice Genevoix  La mort de près – republié 2021 par Flammarion – ‘Dans La Mort de près, l’écrivain convoque à sa table de travail le lieutenant de 14, tel qu’il était, dans sa vareuse tachée de sang et de boue, sentant le cadavre et la chimie. Le jeune officier n’a plus peur, il ne souffre plus, ses larmes sont taries. Il parle calmement, posément, libéré du feu des souvenirs qui brûlait les pages de Ceux de 14. Il raconte de nouveau quelques moments de sa guerre, comment il a rencontré la mort et ce qu’il en a vu. Tout est clair. On y comprend ainsi, mieux que dans le récit haletant d’autrefois, le déroulement d’un combat d’infanterie au début de la Première Guerre mondiale. […] Ce petit livre bouleversant est l’un des plus réconfortants jamais écrits.’ Michel Bernard. Babelio

bande dessinée Jean-Pierre Gibrat Mattéo T.1 : Première époque 1914-1915 – Publié en 2008 par Futuropolis – Près de Collioure, tout appartient aux de Brignac : «les vignes, les maisons, les gens, enfin leur travail». Mattéo et son ami Paulin « en savaient quelque chose, ils y bossaient, et dur encore ! Le pressoir n’était pas que dans les chaix ». Quant à Juliette, l’amour de Mattéo, recueillie par les de Brignac à l’âge de trois ans, elle est considérée par «eux» comme un membre de la famille. Mattéo, qui «n’avait pas envie d’être charitable» pensait qu’elle «faisait juste partie des meubles». En août 1914, quand éclate la guerre, cette «saleté de chien d’aveugle qui nous tirait dans la merde et bouffait nos gosses», le destin de Mattéo bascule. Fils d’un anarchiste espagnol, disparu à jamais en mer, Mattéo, parce qu’il est étranger, échappe à la mobilisation générale. Première contradiction : alors que son ami Paulin et les garçons de son âge partent à la guerre en braillant, le jeune homme, élevé par sa mère au biberon du pacifisme, ressent confusément la honte de rester à l’arrière, avec les femmes et les vieux. Paradoxe encore, plus insupportable celui-ci, Mattéo côtoie quotidiennement Juliette, quand celle-ci tremble pour Guillaume de Brignac, engagé dans l’aviation. Absurdité toujours : quand, taraudé par le remords de n’être pas au front aux côtés de son ami, et meurtri par la belle indifférence de sa Juliette, Mattéo se décide enfin à rejoindre les tranchées, Paulin, lui, est définitivement renvoyé dans ses foyers. Babelio

bande dessinée Jean-Pierre Gibrat Mattéo T.2 : Deuxième époque 1917-1918 – Publié en 2010 par Futuropolis -1917. Toujours déserteur, revenu clandestinement d’Espagne où il s’était réfugié, Mattéo passe à Collioure embrasser sa mère. Nous sommes le 1er août, jour anniversaire de la mort de son père. Le soir même, il revoit Juliette, qu’il tente en vain d’emmener avec lui. Tendre soirée désespérante sur la plage. Le lendemain, Mattéo, accompagné de Gervasio, l’ami de son père, embarquent pour Petrograd. Après trois de mer, les deux amis, en mission d’exploration pour le compte des anarchistes espagnols, sont au cœur même de la révolution qui s’embrase. C’est chez Amanda, la sœur de Gervasio, qu’ils se rendent. Mais en fait, elle et son mari sont en train de déménager ‘ »à la cloche de bois », pour fuir les diables rouges ! C’est donc Dimitri, leur fils, un anarchiste libertaire et sa bande, qui leur souhaitent une bienvenue braillarde et soviétique, à coups généreux de vodka. Très vite, ils se voient confier des missions. Mattéo, celle d’immortaliser la révolution de l’espoir grâce à l’appareil photo offert par la section anarchiste espagnole ; Gervasio celle de cuistot au comité du quartier. Mattéo sillonne la ville : «à Petrograd, on ne mourrait pas que de froid, ça dérouillait », et ses convictions politiques, ses idées humanistes, ses espoirs en prennent un sale coup. Il fait des portraits de « pauvres types qui puent la misère», supposés être contre la révolution, et donc coupables, mais il trouve qu’ils ne ressemblent guère à l’image qu’il se faisait de « la noblesse russe pétant dans la soie depuis Pierre Le Grand ». Il est écœuré. C’est pour lui, le début des doutes, des interrogations complexes, des compromissions inévitables… Babelio

Jean GionoLe grand troupeau – Publié en 1972 Gallimard – Le grand troupeau descend de l’alpage dans un nuage de poussière rousse, à âcre odeur de laine, de sueur et de terre foulée. Brebis et agneaux épuisés meurent au revers du fossé sans que le berger de tête ralentisse, sans que la coulée du fleuve laineux interrompe son rythme haletant. Pourquoi cette hâte du vieux Thomas à revenir en plaine, alors que l’été grille encore les pentes de la montagne? En ce mois d’août 1914, les hommes sont déjà partis avec leurs chevaux pour la course à la mort qu’est la guerre. C’est le même élan qui entraîne inexorablement Thomas à redescendre. Dans ces fermes de Haute-Provence où la guerre paraît si lointaine et futile, les femmes commencent leur longue attente angoissée. Ainsi en est-il de Julia des Chauranes, si peu faite pour vivre seule, et de sa belle-sœur Madeleine, protagonistes de ce roman de l’arrière où Jean Giono exalte l’amour de la vie. Babelio

Françoise GiroudUne femme honorable – Le livre de poche 2003 – Quatrième de couverture – Ce livre est ma lecture de la vie de Marie Curie, telle qu’elle m’est apparue depuis que j’ai été conduite sur ses pas et qu’elle ne m’a plus lâchée, cette ensorceleuse aux yeux gris.
Femme d’orgueil, de passion et de labeur, qui fut actrice de son temps parce qu’elle eut l’ambition de ses moyens et les moyens de son ambition, actrice du nôtre enfin, puisque, entre Marie Curie-Sklodowska et la force atomique, la filiation est directe. D’ailleurs, elle en est morte. Françoise Giroud babelio

Nathalie Girard et Éric Simard – Les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre – Oskar éditeur 2011 – Cette fiction est inspirée d’une histoire vraie. A Noël 1914, sur le front opposant troupes britanniques et allemandes, les soldats des deux camps, désobéissant à leur supérieurs, cessent de combattre : ils fraternisent, enterrent en commun leurs morts, jouent aux cartes et disputent même un match de football entre les tranchées… babelio

bande dessinée – John Grand-Carteret Kaiser, Kronprinz & Cie (lien pour consulter la bd) – Caricatures et images de guerre – lien sur la bande dessinée où vous trouverez 184 caricatures françaises et étrangères – Angleterre – Belgique – Espagne – Hollande – Italie – Pologne – Grèce – Portugal – Russie – Suède – Norvège – Suisse – États-Unis – Amérique du Sud – Australie –

bande dessinée – John Grand-Carteret La Kultur et ses hauts faits (lien pour consulter la bd) – Caricatures et images de guerre – lien sur la bande dessinée – France – Angleterre – Belgique – Espagne – Hollande – Italie – Pologne – Portugal – Russie – Suisse – États-Unis – Amérique du Sud – Australie –

Jean-Noël GrandhommeLa première guerre mondiale en France 2002 Ouest France Cet ouvrage explique clairement et chronologiquement les faits militaires mais évoque également l’univers mental des soldats. Le livre s’achève sur la paix manquée de Versailles et ses conséquences en Europe pour l’histoire du XXe siècle. A noter : une carte détaillée des lieux de mémoire situés dans les 14 départements touchés par le conflit et répertoriant les musées, mémoriaux, forts, citadelles, monuments et villages détruits.

Alain Grousset La guerre de 14 n’a pas eu lieu – Flammarion 2014 – 1914 L’attentat de Sarajevo échoue. La guerre est évitée. La suspicion règne à travers l’Europe. Les armées figent leurs positions, construisent deux lignes de défense infranchissables. 2014 Les deux murs sont toujours là. La France et l’Allemagne sont repliées sur elles-mêmes. Les populations vivent comme au début du XXe siècle. Constance, parce qu’elle parle allemand, est au cœur d’une mission d’espionnage qui lui fait traverser les frontières. Elle se bat pour retrouver un monde libéré du joug des armées et dans lequel les hommes sont libres et égaux. Parviendra-t-elle par sa volonté farouche à renverser le cours de l’histoire ? babelio Et si la guerre de 14 n’avait pas eu lieu ? Constance, d’origine alsacienne, vit en France. Sa région d’origine, toujours allemande, est pour elle devenue inaccessible. Un gigantesque mur sépare les deux pays qui se livrent une terrible guerre froide. Mais l’arme nucléaire est presque mise au point par l’Allemagne, annonçant pour bientôt une guerre fratricide. Alors que les peuples vivent dans la misère, tout l’argent des nations est sacrifiée dans l’équipement du mur ! L’Angleterre, qui se veut libre et moderne, part elle aussi à la chasse de la bombe atomique. La vie de Constance et le destin du monde vont être bouleversés par la rencontre avec un homme mystérieux… source

Jean-Pierre Gueno1914-1918 mon papa en guerre : lettres de poilus et mots d’enfants -Publié en 2004 par Librio – Quand éclate la Première Guerre mondiale, il y a 4 millions de poilus sur le front et 4 millions et demi d’enfants sur les bancs d’école… Les premiers sont plongés dans l’horreur de la guerre. À l’heure du courrier, ils redeviennent des pères, des oncles, des parrains… Les seconds sont à l’âge des poupées et des soldats de plomb. La plume et les crayons de couleur sont leurs seules armes pour contrer le vide de l’absence.
Ces extraits de lettres, de journaux intimes et de récits autobiographiques éclairent les relations qui unissaient entre 1914 et 1918 les pères et leurs enfants. Entre les uns et les autres se noue une chaîne de mots manuscrits, d’espoirs et de craintes, de conseils, de fautes d’orthographe, de larmes et de sourires. Un amour vrai, tendre et pudique est ici déposé dans des lettres mille fois relues, manipulées, froissées, chéries comme autant de trésors. Babelio

Jean-Pierre GuenoParoles de poilus Lettres de la grande guerre 2003 J’ai Lu – Août 1914 : les soldats partent sous les fleurs et les encouragements du peuple français. L’heure est grave, mais chacun veut défendre son pays et en découdre avec les « Boches ». Peu de temps après commence la guerre des tranchées, qui plonge les hommes dans l’enfer de la boue, des rats, de l’angoisse et de la mort. Sur les huit millions de poilus mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions ne reverront pas leur village natal. Plus de quatre millions souffrent de graves blessures, pour la plupart irréversibles. Mais, au-delà des séquelles physiques, ils sont à jamais marqués par l’horreur de cette guerre. Huit décennies plus tard, suite à l’appel de Radio France, des milliers de personnes envoyèrent les lettres de poilus conservées par leurs familles. Cet ouvrage en présente une centaine, qui n’ont pas vieilli. Ces mots déchirants incitent les nouvelles générations au devoir de mémoire, au devoir de vigilance et à l’humanité.. Babelio

Jean-Pierre GuenoParoles de poilus paroles de paix – À partir des manuscrits conservés par les auditeurs de Radio France, ces deux ouvrages rassemblent les plus beaux textes, lettres, extraits de journaux intimes écrits depuis la boue des tranchées à l’heure de la pause et les réponses des familles et des enfants, à la plume sergent-major ou au crayon de couleur pour combler l’absence. babelio Entre 1914 et 1918, la plupart des poilus qui font la guerre désirent la paix. Qu’ils écrivent à leurs parents ou à leurs enfants, ces hommes à l’espérance de vie souvent très brève, transmettent dans leurs lettres leur sacrifice lorsqu’ils étaient prisonniers d’une guerre qui dura 4 ans, 3 mois et 9 jours. source

Jean-Pierre GuenoParoles de Verdun Publié en 2007 par éditions de la Seine – Du 21 février au 18 décembre 1916, ce fut l' »enfer de Verdun ». Au jour le jour, durant ces dix longs mois, les combattants ont écrit à leur famille ou à leurs proches, et leurs lettres révèlent en direct la tragédie de cet événement. Jean-Pierre Guéno en a réuni un florilège, qui témoigne de l’endurance de ces hommes à la boue des tranchées, à la faim, à la soif, au désespoir, et à l’incompétence des élites militaires, celle de Joffre par exemple, qui fit désarmer les forts de la ville six mois avant la ruée allemande.  » Verdun  » est une bataille à somme nulle : 301 jours d’affrontements sévères pour, au final, raccompagner les Allemands à la case départ, laissant la Meuse tel un immense champ voué au carnage jusqu’en novembre 1918. Restent l’humanisme, la formidable bravoure des poilus, à la fois victimes et héros. Jean-Pierre Guéno dirige les éditions Radio France. La sensibilité et la finesse de son travail antérieur, Paroles de poilus, se retrouve dans ce recueil de lettres qui rend hommage à leurs auteurs et les immortalise. Babelio

Jean-Pierre Gueno Paroles de Verdun Ou le jeu de l’oie en BD -( 21 février 1916/18 décembre 1916) – publié en 2007 éditions Soleil – Dix mois de combats sanglants qui auront coûté 306 000 morts aux deux camps. Si nous imaginions ces morts couchés à terre, épaule contre épaule, il faudrait 183 km pour les aligner. Dans leurs lettres, dans leurs carnets, dans leurs journaux intimes écrits dans la boue des tranchées, les soldats de 1916 évoquent à leur manière le calvaire qu’ils endurent. Lorsqu’ils ne cherchent pas à rassurer leur famille avec des propos anodins, à l’exemple de Jean Giono écrivant à sa mère, lorsqu’ils ne s’autocensurent pas par prudence, ils utilisent le courrier comme une thérapie, un moyen de vider leur sac à cauchemars, d’évacuer l’horreur et l’indignation accumulées dans des souvenirs traumatisants. Des lettres où ils expriment tout le poids de leurs doutes, de leur lucidité, de leur clairvoyance… Babelio

Complément voir exposition L’écho des tranchées : La guerre 14-18 vue par des auteurs de bande dessinée

Jean-Pierre GuenoLes Poilus : Lettres et témoignages des Français dans la Grande Guerre (1914-1918) Publié en 2013 par Les Arènes – Entre 1914 et 1918, plus de 8 millions d’hommes sont mobilisés et quittent leur famille pour rejoindre le front. Près d’un tiers des soldats de 18 à 25 ans sont fauchés par la mort. Pendant quatre ans, tous les Français, hommes, femmes, enfants, de tous âges et de toutes conditions, prennent la plume. La poste est gratuite pour le front. Il s’échange, en franchise militaire, quatre millions de lettres ou cartes par jour à partir de 1915, et plus de dix milliards pour toute la durée de la guerre ! Jean-Pierre Guéno, auteur de Paroles de poilus, rassemble aujourd’hui les plus belles lettres dans un livre-objet. Plus de cent correspondances, documents et archives, pour la plupart inédits et reproduits en fac-similés. Lettres d’amour ou d’adieu, mots d’enfants, cris de révolte, de terreur ou de désespoir, lettres qui ont échappé à la censure… C’est la malle aux trésors des Français de 1914-1918. À l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, les meilleures Paroles de poilus sont enfin réunies, à découvrir en famille et à conserver, pour l’Histoire. Babelio

Lien sur d’autres livres de Jean-Pierre Guéno

Film la guerre des Lulus (bande annonce)

Film de Yann Samuel (dossier pédagogique)

bande dessinée Régis Hautière et Hardoc – La Guerre des Lulus T. 1 : La maison des enfants trouvés : 1914 Publié en 2012 par Casterman – Août 1914. L’offensive de l’armée allemande au nord-est de la France jette des milliers de villageois sur les routes. Dans le désordre ambiant, quatre enfants, Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig sont oubliés lors de l’évacuation de leur orphelinat. Bientôt ils se retrouvent isolés derrière la ligne de front. Livrés à eux mêmes en territoire ennemi, ils s’organisent pour survivre… Babelio Régis Hautière et Hardoc – La Guerre des Lulus T. 2 : 1915 : Hans Bande dessinée Publié en 2014 par Casterman – Janvier 1915 – Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, isolés à l’arrière des lignes allemandes, ont été rejoints par une autre réfugiée, Luce, 13 ans. C’est dans une cabane en forêt qu’ils apprennent à survivre dans un environnement devenu très hostile. Entièrement livrés à eux-mêmes, ils doivent en outre gérer l’irruption d’un adulte dans leur groupe : Hans, un soldat allemand devenu leur prisonnier. Babelio Régis Hautière et Hardoc – La Guerre des Lulus T. 3 : Le tas de briques Bande dessinée Publié en 2015 par Casterman – 1916 – Encore une année qui passe. Quand on n’a pas encore atteint l’âge adulte, une année c’est presque une vie. Orphelins, laissés à leur propre destin dans un monde entré en guerre, les Lulus poursuivent leur chemin de survie. Avec la mort de Hans, leur monde a basculé brutalement dans la réalité de cette guerre qu’ils évitaient si bien. S’enfonçant dans la forêt, ils découvrent une cabane qui se présente comme un nouveau signe d’espoir… Babelio Régis Hautière et Hardoc – La Guerre des Lulus T. 4 : 1917, la déchirure Bande dessinée Publié en 2016 par Casterman – 1917 – La guerre s’éternise. Le blocus naval mis en place par l’Angleterre, pour empêcher le ravitaillement des puissances centrales, provoque une pénurie alimentaire dans toutes les zones controlées par l’armée allemande. Dans cette Europe meurtrie, le périple des Lulus se poursuit. Malgré leur optimisme naturel, ils commencent à désespérer de revoir un jour l’abbé et les copains de l’orphelinat. Et, s’ils restent soudés dans l’adversité, des lézardes apparaissent dans leur belle amitié. Leur route, semée d’embuches, leur réserves toutefois de belles surprises et c’est d’un pas décidé qu’ils partent à la rencontre d’un pays qui leur est inconnu et de ses drôles d’habitants… Babelio Régis Hautière et Hardoc – La Guerre des Lulus T. 5 : Le Der des Ders Bande dessinée Publié en 2017 par Casterman – 1918 Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, les Lulus tentent de survivre en zone occupée. Enrôlés malgré eux par une société secrète, les quatre orphelins sont contraints de se séparer. Cette séparation, la toute première depuis qu’ils se connaissent, pourrait être beaucoup plus longue qu’ils ne l’imaginent… Babelio

Gérard Hubert-RichouÀ la gloire des petits héros – éditions Sed 2005 – Tout commence dans la salle de classe, le 16 octobre 1918, à l’instant où Georgette, Léon, Adam et Robert découvrent une superbe affiche en couleurs. Celle-ci représente le jeune Jean Corentin Carré, 16 ans, en tenue de combat. Qu’il paraît courageux C’est Léon qui a l’idée en premier : il faut absolument qu’eux aussi rejoignent le front ! Mais les quatre amis ne savent pas encore à quel point ce voyage sera long et difficile… babelio – 1918, marqués à l’école par une affiche de propagande, quatre écoliers (Léon, Adam, Robert et Georgette) partent rejoindre le front pour participer à la guerre. Georgette et Robert, espèrent aussi y retrouver leur père, blessé. C’est en cherchant l’hôpital de campagne qu’ils découvrent la violence, l’absurdité et les horreurs de la guerre des tranchées. Après avoir trouvé refuge dans une masure abandonnée, ils sont capturés par des soldats allemands puis délivrés par des soldats français. Ils retrouvent alors, à leur grande surprise leur instituteur qui les avait suivis pour veiller à leur sécurité. C’est avec lui qu’ils se rendent à l’hôpital de campagne où Georgette et Robert retrouvent leur père, amputé d’une jambe… source

Sophie Human Infirmière pendant la Première Guerre mondiale : Journal de Geneviève Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918 – Gallimard jeunesse 2012 – 1917. Alors que le conflit s’éternise et que sur le front, les hommes tombent, les uns après les autres, Geneviève et sa mère intègrent plusieurs associations d’aides aux soldats. Le jour de ses seize ans, Geneviève commence à travailler à l’hôpital d’Houlgate où elle trouve sa vocation : infirmière. Partage le journal intime de Geneviève Darfeuil, et affronte avec elle les tourments de la Grande Guerre… babelioPrésentation – Le journal fictif d’une jeune fille qui a quatorze ans au début de la Première Guerre mondiale, dont le père est chirurgien, et dont les deux frères sont engagés au combat. On suit par le journal l’évolution de la guerre, la vie à l’arrière et ses difficultés, les souffrances du front, la bataille de l’information ; on découvre la place nouvelle des femmes, et de nombreuses informations sur les belligérants et le contexte social. Commentaire – Un excellent livre, qui crée une impression de réalité, avec de nombreux aperçus sur l’évolution de la guerre, l’entrée des États-Unis dans le conflit, et une foule de détails, historiques, culturels. Qualité narrative et subtilité historique caractérisent cet ouvrage. À lire dans le cadre des programmes de français, mais aussi d’histoire. niveau 6e et 3e Source ce document p. 33 lien éditeur ajouté page métiers (infirmière) –

Mario IsnenghiLa première guerre mondiale – 1993 Casterman – En août 1914, l’Europe se déchire pour le pouvoir du monde ; cinq longues années de guerre vont laisser dans toutes les consciences, au fond des tranchées comme à l’arrière, la fin d’une époque.

Sébastien JaprisotUn long dimanche de fiançailles – Publié en 1991 éditeur Gallimard – Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. À l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu. Tout au long de ce qu’on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu’au bout de l’espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l’univers romanesque. Babelio prix interallié 1991

Le film de Jean-Pierre Genet, intitulé Un Long Dimanche de fiançailles et sorti en 2004, adapté du roman du même nom de Sébastien Japrisot, paru en 1991 aux éditions
Denoël. L’une des scènes de ce long métrage montre un mutin, sur le point d’être
fusillé, reprendre la Chanson de Craonne. Source ce document pédagogique

Michel JeuryLa grâce et le veninVie et mort d’Aline Colin, leveuse de maux – Robert Laffont 1992 –  Tu seras leveuse de maux, ma belette, quand tu seras grande. Je t’apprendrai mes secrets. Et tu diras aussi de bonnes prières de missel : ça ne peut rien gâter. »
Le missel, c’était tout ce que la mère d’Aline avait laissé en héritage à sa fille, et les pauvres secrets de la Segonde, tout ce que la vieille guérisseuse, qui l’avait recueillie, pouvait transmettre à l’enfant, avec le don. Ôter le feu, tirer les échardes, soulager toutes sortes de misères, cher des champs les rats et les limaces, ce pouvoir mystérieux, la petite fille de douze ans le possédait et l’exerçait déjà, avec l’aide des saints du paradis, quand elle se retrouva seule dans la vie. C’était vers 1850, en Limousin, dans des temps si anciens qu’on en a perdu le souvenir, dans un monde si pauvre et si terrible qu’on se serait cru au Moyen Âge. Soixante-quinze ans plus tard, vers 1925, Aline Colin, connue sous le nom de veuve Colin, décide de raconter sa vie – un vrai roman, dit-elle – au notaire de son village. Quelle vie! Et quel roman, en effet! Que de passions, que de déchirements et de drames (jusqu’au crime), que de personnages hors du commun, frustes, violents ou lumineux animent ces pages! Jusqu’à la tragédie finale. Grâce à Dieu, Aline Colin aura su, avant de mourir, à qui transmettre le don… babelio

Jean-Noël JeanneneyJours de guerre (1914-1918) : les trésors des archives photographiques du journal Excelsior 2013 Les Arènes – Une histoire de la Grande Guerre retracée à partir des 20.000 clichés sur plaques de verre issus du fonds du journal Excelsior présentés, commentés, et accompagnés d’extraits d’articles et de reportages. Créé en 1910, Excelsior fut le premier quotidien à utiliser largement la photographie. Pendant la Grande Guerre, ses photoreporters ont arpenté la France et la ligne de front. Ils en ont rapporté plusieurs dizaines de milliers de plaques de verre. Jean-Noël Jeanneney et Jeanne Guérout se sont plongés avec passion dans l’exploration de ce fonds inédit, dont ils ont visionné chaque photo pour en sélectionner les meilleures.
De l’été 1914 à la signature du traité de Versailles, cet album d’exception nous immerge dans la France de 1914-1918. Au rythme des saisons et des années, il restitue ce que fut la vie des Français, dans les tranchées et à l’Arrière. Babelio

Serge JoncourChien-Loup – Flammarion 2018 – L’idée de passer tout l’été coupés du monde angoissait Franck mais enchantait Lise, alors Franck avait accepté, un peu à contrecœur et beaucoup par amour, de louer dans le Lot cette maison absente de toutes les cartes et privée de tout réseau. L’annonce parlait d’un gîte perdu au milieu des collines, de calme et de paix. Mais pas du passé sanglant de cette maison que personne n’habitait plus et qui avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale. Et pas non plus de ce chien sans collier, chien ou loup, qui s’était imposé au couple dès le premier soir et qui semblait chercher un maître.
En arrivant cet été-là, Franck croyait encore que la nature, qu’on avait apprivoisée aussi bien qu’un animal de compagnie, n’avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s’entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières. Ça, c’était en arrivant.
Serge Joncour raconte l’histoire, à un siècle de distance, d’un village du Lot, et c’est tout un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre qu’il déterre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain. En mettant en scène un couple moderne aux prises avec la nature et confrontés à la violence, il nous montre que la sauvagerie est un chien-loup, toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées. babelio récompense Landerneau – Roman – 2018

Ernest JüngerOrages d’acier – Publié en 2002 Livre de Poche – Le grand moment était venu. Le barrage roulant s’approchait des premières tranchées. Nous nous mîmes en marche… Ma main droite étreignait la crosse de mon pistolet et la main gauche une badine de bambou. Je portais encore, bien que j’eusse très chaud, ma longue capote et, comme le prescrivait le règlement, des gants. Quand nous avançâmes, une fureur guerrière s’empara de nous, comme si, de très loin, se déversait en nous la force de l’assaut. Elle arrivait avec tant de vigueur qu’un sentiment de bonheur, de sérénité me saisit. L’immense volonté de destruction qui pesait sur ce champ de mort se concentrait dans les cerveaux, les plongeant dans une brume rouge. Sanglotant, balbutiant, nous nous lancions des phrases sans suite, et un spectateur non prévenu aurait peut-être imaginé que nous succombions sous l’excès de bonheur. Babelio

Jünger Ernest – Orages d’acier voir variations autour de la guerre source – et sur mon blog publie orage d’acier 13 septembre 1920

bande dessinée – Nicolas JunckerLe Front – Milan 2003 – 96 p. – Une histoire sans paroles d’individus pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale. L’horreur des tranchées et le quotidien des soldats dans son évidence macabre. babelio Nicolas Juncker nous plonge au coeur des tranchées, et nous offre une vision troublante de la Grande Guerre au travers de courtes scènes muettes en noir et blanc. bdthèque

Ajouté sur Vite lus (1) (jusqu’à 100 p.)

Yasmina KhadraLes vertueux – Mialet Barrault 2022 – Issu d’un douar algérien, il est engagé dans la guerre 14-18 en France pour remplacer le fils d’un caïd, mais de retour 4 ans plus tard on veut lui faire la peau ; alors il recherche sa famille qui a été bannie dans toute l’Algérie, en travaillant, en aimant et en s’alliant aux forces luttant pour la liberté… sur électre – Algérie, 1914. Yacine est choisi par Gaïd Brahim, qui règne sur la région, pour aller se battre en France à la place de son fils. En échange, il lui promet une ferme, de l’argent et une épouse. Mais après quatre terribles années sur le front, Yacine comprend qu’il a été dupé. Pour échapper à Gaïd qui veut l’assassiner, le jeune homme fuit et débute un périple à travers tout le pays. sur babelio J’ai vécu ce que j’avais à vivre et aimé du mieux que j’ai pu. Si je n’ai pas eu de chance ou si je l’ai ratée d’un cheveu, si j’ai fauté quelque part sans faire exprès, si j’ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite – elles sont la preuve que je me suis battu. Algérie, 1914. Yacine Chéraga n’avait jamais quitté son douar lorsqu’il est envoyé en France se battre contre les « Boches ». De retour au pays après la guerre, d’autres aventures incroyables l’attendent. Traqué, malmené par le sort, il n’aura, pour faire face à l’adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité. Les Vertueux est un roman majeur, la plus impressionnante des œuvres de Yasmina Khadra. babelio – Le livre est en quatre parties il sera question de la guerre de 14-18 dans la première partie (jusqu’à la page 146) mais dans les autres chapitres il sera aussi question des effets post-traumatiques !

bande dessinée Kris et Maël – Notre mère la guerre, intégrale – publié (30/11/-1) par Futuropolis Janvier 1915, au cœur de la Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais, sur le front, ce sont trois corps de femmes qui effraient l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Sur leurs cadavres, à chaque fois, une lettre d’adieu. Une lettre d’adieu écrite par leur meurtrier. Une lettre d’adieu cachetée à la boue des tranchées, sépulture impensable pour celles qui sont les symboles de la sécurité et du réconfort, les ultimes remparts de l’Humanité. Des femmes… C’est impossible. Tout s’écroulerait. Ou alors c’est la guerre elle-même qu’on assassine… Babelio

Martine LaffonSouviens-toi de moi 2014 Flammarion 256 p. – à partir de 11 ans – En 1917, Li Jian fait partie des milliers de travailleurs Chinois recrutés par la France durant la Première Guerre mondiale. Très vite, une forte amitié le lie à deux soldats français, Blanchard et Drouault, grâce à qui il parvient à supporter le froid, la peur et la souffrance. Pour échapper à la violence de la guerre, Li Jian dessine pour eux la beauté de la nature et celle des chevaux qu’il aime tant. Jusqu’au jour où un bombardement allemand bouleverse sa vie… (Présentation de l’éditeur) source pdf – Un jeune Chinois propulsé au cœur des conflits de la Première Guerre mondiale…/… babelio

Christophe LambertHaumont 14-16 : L’Or et la boue – Nathan 2002 – Ce roman est dédié à tous ceux qui ont participé à la guerre de 14-18. L’auteur nous plonge dans l’enfer des tranchées de Verdun en décembre 1914, à travers l’histoire de deux jeunes hommes dont l’amitié va naître et se fortifier dans les épreuves que seule la guerre peut faire traverser. L’Or, car il y a la recherche d’un trésor, butin d’un casse fait par un truand célèbre, dont le lieu se situe dans les lignes ennemies, et la Boue qui est présente en permanence dans tout les moments de la vie et qui rend cette guerre si pénible. babelio 1914 : première guerre mondiale, sur le front, Casimir, jeune soldat français, est parti à la guerre sans même avoir d’entraînement. Suite à une explosion, il rencontre Martin, un autre soldat français, très vite ils deviennent des amis très proches. Dans les tranchées, Martin et Casimir vivent au milieu de la boue, du froid, des poux, des rats. Casimir est d’ailleurs mordu par l’un d’eux et doit marcher plusieurs kilomètres pour aller montrer sa blessure à un poste de secours. Les obus pleuvent, les camarades meurent fauchés par les balles allemandes, les survivants pensent avec beaucoup de nostalgie à leur famille restée à l’arrière. Martin parle d’un trésor à Casimir, tous les deux ont mis en place une stratégie pour essayer de le trouver. source

Bande dessinée Auteur Larcenet Manu – La ligne de front Une aventure rocambolesque de Vincent Van Gogh Dargaud 2013 – 48 p. – Guerre 14-18: les autorités ne comprennent pas pourquoi les soldats désertent le front, et se demandent ce qui peut bien les effrayer à ce point. Voilà pourquoi ils veulent confier la mission d’aller sur le front dessiner la guerre à un peintre. Ce peintre n’est autre que Vincent Van Gogh… Bizarre vous allez me dire étant donné qu’il est censé être mort en 1890… et bien, ce n’était qu’une mise en scène.
Voici donc Van Gogh plongé dans l’univers de la guerre. babelio

Complément voir exposition L’écho des tranchées : La guerre 14-18 vue par des auteurs de bande dessinée

Pierre LemaîtreAu revoir là-haut – Novembre 1919 Deux rescapés des tranchées, l’un dessinateur de génie, l’autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. BC « Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. » Sur les ruines du plus grand carnage du XX° siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec Ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu. Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants. 4e de couverture du « Le Livre de Poche » 2017 : Rescapés du premier conflit mondial, détruits par une guerre vaine et barbare, Albert et Édouard comprennent rapidement que le pays ne pourra rien faire pour eux. Car la France, qui glorifie ses morts, est impuissante à aider les survivants. Abandonnés, condamnés à l’exclusion, les deux amis refusent pourtant de céder à l’amertume ou au découragement. Défiant la société, l’État et la morale patriotique, ils imaginent une arnaque d’envergure nationale, d’une audace inouïe et d’un cynisme absolu. Babelio – prix Goncourt général – prix France télévision – prix des libraires de Nancy et des journalistes du Point en 2013 –

Bande dessinée Auteur Le Naour Jean-Yves – Marko – titre Verdun Verdun – Intégrale – Dans sa dernière lettre à sa femme, le 11 juin 1916, le sous-lieutenant Gustave Herduin, fusillé sans jugement sur le champ de bataille de Verdun, clame son innocence. Pour Fernande, son épouse, commence alors une bataille judiciaire de longue haleine pour obtenir sa réhabilitation. Plainte contre les chefs qui ont condamné arbitrairement son mari, polémique de presse, scandale parlementaire, tout est bon pour alerter l’opinion et forcer la main au ministre de la Guerre qui ne veut pas rouvrir le dossier. Voici l’histoire de dix ans de combat, une histoire d’amour et de fidélité, au nom de la justice et de l’honneur. – Verdun, tome 1 : Avant l’orageVerdun, tome 1 : Avant l’orage – Verdun, tome 2 : l’agonie du Fort de VauxVerdun, tome 2 : l’agonie du Fort de Vaux – Verdun, tome 3 : Les fusillés de FleuryVerdun, tome 3 : Les fusillés de Fleury

Catherine LequellemecDocteure à Verdun : Nicole Mangin – Oskar éditeur 2014 – Docteure à Verdun Nicole Mangin février 1916. La guerre fait rage dans les tranchées. Il faut tenir devant l’ennemi allemand et ne pas faire céder le verrou. C’est dans cet « enfer de Verdun » que Nicole Mangin vient d’être affectée. Seule femme médecin de l’armée française durant la Première Guerre mondiale, elle raconte son expérience des hôpitaux d’urgence du front. De la terrible sélection des blessés au chaos surpeuplé du bloc opératoire, de la relation humaine privilégiée qu’elle tisse avec certains patients à l’hostilité ouverte qu’elle suscite chez sa hiérarchie militaire, c’est le quotidien de cette femme exceptionnelle que l’on va lire. Un témoignage qui éclaire à la fois sur la guerre et sur les hommes et les femmes qui l’ont faite. babelio

Pierre Dumarchey, dit Pierre Mac Orlan (1882-1970) – Mobilisé le 2 août 1914, il rejoignit le 69e d’infanterie, à Toul, et fut blessé au cours de la Bataille de la Somme, le 14 septembre 1916, près de Péronne, à quelques kilomètres de son lieu de naissance. Évacué vers l’hôpital d’Ouistreham, Mac Orlan obtint un congé de convalescence qui lui permit d’être soigné à l’hôpital Saint-Louis de Paris. Il ne retourna plus au front, et fut décoré de la Croix de guerre. Mac Orlan rendit compte de son expérience de la guerre dans un livre publié en 1917, mais rédigé entre 1915 et 1916 : Les Poissons mortsw. (La Lorraine – L’Artois – Verdun – La Somme). L’accueil critique et public réservé à ce livre fut tiède et, en 1929, Jean Norton Cru classa Mac Orlan (avec Jean Giraudoux) parmi ces écrivains qui « présent[ent] la guerre comme une grosse plaisanterie, une farce grotesquex. » Cru reprochait notamment à Mac Orlan d’avoir consacré un chapitre à imaginer des rats dialoguant entre eux, d’avoir préféré évoquer les soldats des bataillons disciplinaires plutôt que ses camarades de régiment, et d’être allé jusqu’à invoquer la figure du Juif errant dans son livre. Ces critiques n’empêchèrent pas l’ancien soldat de revenir sur son expérience de la guerre dans plusieurs autres livres de témoignage (pour l’essentiel regroupés dans le recueil Propos d’infanterie en 1936) ainsi que dans un roman plus ou moins autobiographique : Bob bataillonnaire (1919). Toutefois, selon Bernard Baritaud, c’est l’ensemble de l’œuvre ultérieure qui devait se ressentir de cette expérience : le « fantastique quotidien » généré par des éléments comme « les rats, la pluie, un artilleur sans tête gardant une porte charretière, la rupture des formes et des volumes provoquée par les bombardements […] dans un univers que ne gouverne aucune raison » imprimerait dans la sensibilité de l’écrivain leurs images et leur hantise, « la conviction que le monde est mouvant, que ses apparences sont interchangeables, que nous nous trouvons parmi une foule masquée sur la scène d’un immense théâtre dont le décor peut être modifié à chaque instant. » Un ensemble d’impressions que Mac Orlan réuniraient par la suite sous le terme de « fantastique social ». Extrait de Wikipédia (expérience de guerre) avec complément

Lien pour Les poissons morts (livre illustré de 258 pages)

Ma remarque : Présentation très agréable pour la lecture et p. 248 à 252 d’autres livres de la librairie Payot sur le sujet sont cités.

Bande dessinée – Auteur Maël – titre Entre les lignes – Il s’appelait Julien Lafougère, mais il se faisait appeler Marceau. Marceau Lafougère, voilà un nom qui prédestine au récit…
Juillet 1918. Le lieutenant Marceau Lafougère est à la recherche de son régiment d’infanterie, à proximité du village de Cramaille, en Picardie. À la veille de la deuxième bataille de la Marne, cet instituteur dans le civil arrive dans un village déserté, pousse la porte d’une école abandonnée et se retrouve au milieu des cahiers et des livres laissés là comme en plein milieu d’une leçon. Seul, épuisé par une longue marche et bouleversé de se retrouver après si longtemps dans une salle de classe qui ressemble à celle où il enseignait avant la guerre, le jeune soldat ouvre sa sacoche et en sort des photos, des lettres et ses cahiers d’aspirant officier. Dans les pages de ces carnets sont détaillés, à la manière d’une « leçon de choses », le fonctionnement et la manipulation des armes qu’il a dû utiliser au cours de ces quatre dernières années… babelio

Andreï Makine L’ancien calendrier d’un amour Grasset 2023 Avec ce livre, on revit à hauteur d’homme les drames de la grande Histoire et ma magnificence d’un amour éphémère. sur babelio « Qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l’infini de la jouissance. » (Baudelaire) Tel serait l’esprit de cette saga lapidaire – un siècle de fureur et de sang que va traverser Valdas Bataeff en affrontant, tout jeune, les événements tragiques de son époque.
Au plus fort de la tempête, il parvient à s’arracher à la cruauté du monde : un amour clandestin dans une parenthèse enchantée, entre l’ancien calendrier de la Russie impériale et la nouvelle chronologie imposée par les « constructeurs de l’avenir radieux ».
Chef-d’œuvre de concision, ce roman sur la trahison, le sacrifice et la rédemption nous fait revivre, à hauteur d’homme, les drames de la grande Histoire : révolutions, conflits mondiaux, déchirements de l’après-guerre. Pourtant, une trame secrète, au-delà des atroces comédies humaines, nous libère de leur emprise et rend infinie la fragile brièveté d’un amour blessé. babelio

Andreï Makine La vie d’un homme inconnu – Seuil 2009 – Ce départ pour Saint-Pétersbourg annonce un de ces voyages mystérieux où nous cherchons non pas à changer de pays mais à changer notre vie. Choutov, écrivain et ancien dissident, espère fuir ainsi l’impasse de sa liaison avec Léa, éprouver de nouveau l’incandescence de ses idéaux de jeunesse et surtout retrouver la femme dont il était amoureux trente ans auparavant. Son évasion le mènera vers une Russie inconnue où, à la fois indigné, abasourdi et condamné à comprendre, il découvrira l’exemple d’un amour qui se révélera la véritable destination de son voyage. Dans ce livre dense et puissant, Makine fait renaître le destin passionnant de sa patrie, loin des clichés qui accompagnent la douloureuse émergence de la  » nouvelle Russie « . Ses personnages expriment par leur engagement la justesse de la célèbre parole de Dostoïevski sur la beauté appelée à sauver le monde. babelio

Christophe Malavoy Mon père soldat de 14-18 – La Martinière jeunesse 2014 – « Rien n’effacera de ma mémoire cette date du 2 août 1914 : La mobilisation générale ». Un chapitre de l’Histoire à la fois si proche et si lointain, qui dans la bouche d’un enfant de poilu se fait vivant et émouvant. La Grande Guerre vécue par un enfant d’autrefois racontée à l’enfant d’aujourd’hui, pour mieux la comprendre et ne pas l’oublier. babelio « Rien n’effacera de ma mémoire cette date du 2 août 1914 : La mobilisation générale ». Un petit garçon et sa famille partent, comme tous les étés, en vacances chez leurs grands-parents. Or, ce 2 août 1914, une cloche retentit annonçant le début de la guerre contre les Allemands. Trop petit, le garçon ne comprend pas ce qui se passe. Au dîner, ses parents lui expliquent, ainsi qu’à ses frères et sœurs, que le son de cette fameuse cloche annonce que tous les hommes de vingt à cinquante ans doivent rejoindre leur régiment au sein de l’armée française : c’est la mobilisation. Le père de Charles est réquisitionné. En 4 ans, il ne le reverra que deux fois … Viendront ensuite les lettres qui vont raconter l’enfer des « poilus » : ces soldats qui vivaient pendant la première guerre mondiale, dans des tranchées, sans hygiène, parmi les rats et les poux… Les obus, les masques à gaz, les différentes tenues, les odeurs … source

activités pédagogiques CM1 autour de cet ouvrage sur le blog ac-versailles 1blog ac-versailles 2

Frédéric ManningNous étions des hommes – Publié en 2004 Phébus – Un simple soldat (anglais) dans la Première Guerre mondiale… Un grand livre oublié – publié pour la première fois en Angleterre en 1929 -, longtemps censuré, récemment réédité à Londres avec une préface enthousiaste de William Boyd… Frederic Manning (1882-1935) ne demeure aujourd’hui qu’à travers ce seul livre (jamais traduit en français), considéré naguère par certains (au premier rang desquels Lawrence d’Arabie) comme l’un des plus grands romans jamais écrits sur la guerre et à qui les lecteurs anglo-saxons viennent de faire – avec 70 ans de recul – un triomphe inattendu. Babelio

*Gilles MarchandLe soldat désaccordé – Aux forges de vulcain 2022 – Une très belle histoire d’amour qu’un soldat manchot se charge de reconstituer pour essayer de retrouver le fils d’une femme aisée qui n’a jamais accepté que son Émile puisse aimer passionnément une servante. sur babelio – Paris, années 20, un ancien combattant est chargé de retrouver un soldat disparu en 1917. Arpentant les champs de bataille, interrogeant témoins et soldats, il va découvrir, au milieu de mille histoires plus incroyables les unes que les autres, la folle histoire d’amour que le jeune homme a vécue au milieu de l’Enfer. Alors que l’enquête progresse, la France se rapproche d’une nouvelle guerre et notre héros se jette à corps perdu dans cette mission désespérée, devenue sa seule source d’espoir dans un monde qui s’effondre. babelio

Ajouté sur – page entre deux guerres

*Ludovic Massé Les Grégoire Fumées de village – Pol 1985 ou J’ai Lu 1999 – 1914. Ils sont tous dans la fleur de l’âge quand la guerre éclate. Une guerre que Clément, l’aîné des Grégoire, traverse contraint et forcé, grignotant l’ennemi avec sarcasme et ironie.
Robert, son frère, fait l’amère expérience des hôpitaux, mais sa vie est aussi jalonnée de femmes  » comme ces terrains vagues où s’opiniâtrent des fleurs « … Dans le bureau nord de La Villette où elle travaille, on aime Emilienne. Son caractère primesautier et ses reparties amusent. Quant à Alice, encore jouvenette, elle butine les écoles du Roussillon et de Cerdagne, séduisant les potaches par sa verve. Lucien, le narrateur, connaît à l’Ecole normale des années de révoltes, de fièvre et de colère. Seul réconfort : les livres. Il s’en souviendra lorsque, à son tour, il tracera le portrait des siens : les Grégoire ! babelio – Vu de loin, un village, ce sont d’abord ses fumées. Certaines, droites et pures, d’autres raflées au ras des toits. Fumées des rues, fumées des champs… évoquant, ici et là l’école, la forge, les bistrots et leur haleine. Contant aussi l’intimité des familles. Liées, chacune, à des personnages dont l’histoire est un trésor à découvrir… Lucien, le cadet des Grégoire, raconte. Tour à tour, il évoque ses copains d’enfance : Fintajou, « Vesse-bleue » au rire sans dents… Et « Matounes-quoi-mon-fils », le mendiant qui a le vin tendre, « Bise-le-Pauvre », Cruchandeu… De vrais villageois, hauts en couleur et truculents qui, tous, à la veille de 1941, firent de Sainte-Marie en Catalogue un lieu pittoresque et délicieux. Source : J’ai Lu babelio Ludovic Massé Les Grégoire La fleur de jeunesse – J’ai Lu 1999 – La Fleur de la Jeunesse clôt la trilogie Les Grégoire dont les deux premiers volumes, Le Livret de famille et Fumées de village, s’attachaient à la vie d’une famille de Catalogne française au début du siècle.
Ici, c’est la Première Guerre mondiale qui constitue le cadre du récit fait par Lucien, fils cadet des Grégoire. C’est d’un regard ému que le narrateur suit ses quatre frères et sœurs au long des étapes marquantes de leur jeunesse, nourrissant de leur expérience sa chronique, parfois amère, du temps qui passe et sépare peu à peu les membres d’une même famille. Mais La Fleur de la Jeunesse, animée par une suite de portraits et de scènes tour à tour légers et inquiétants, fait aussi revivre pour nous les années de formation d’un instituteur, ses échecs, ses déceptions, ses engagements dans un monde souvent hostile que seul le souvenir ému de la chaleur familiale lui permettra d’affronter. Au-delà d’un document, La Fleur de la Jeunesse, comme la trilogie dans son ensemble, est sans doute un hommage généreux à l’amour et à la cohésion qui pouvaient perdurer au sein d’une famille et donner à chacun des siens la volonté de s’ouvrir à la vie. babelio – lien sur le tome 1 Le livret de famille

Louis MaufraisJ’étais médecin dans les tranchées – Publié en 2010 Pocket – Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l’internat quand la guerre éclate. Le jeune homme rejoint le front, découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans. Quatre ans pendant lesquels il côtoie la mort les pieds dans la boue et les mains dans le sang, jour et nuit enterré au fond de postes de secours secoués par le souffle des obus. Quand il a un moment de repos, il prend des notes, photographie, pour raconter la souffrance, celle de ses camarades, la sienne, mais aussi l’amitié, le burlesque, l’absurde… «Voici un texte hallucinant. Œuvre d’un médecin, qui a fait toute la Grande Guerre dans les tranchées, il est à ce jour inédit, publié pour la première fois en ce 90e anniversaire de l’Armistice. «Maufrais a été partout : d’abord en Argonne et en Champagne en 1915, à Verdun et sur la Somme en 1916, à nouveau à Verdun en 1917, enfin chirurgien dans une ambulance d’avril 1918 à janvier 1919. Non seulement il a été sur tous les fronts de la guerre, en France, mais au feu quatre années sur quatre. En cela, son témoignage est unique. Il l’est aussi en ce que son activité de médecin auxiliaire l’amenait à prendre des notes pour le suivi de ses blessés. «Ce sont ses carnets et ses photographies, sauvegardés, qui lui ont permis, soixante ans plus tard, de dicter des fragments d’une précision inégalée : des informations et souvenirs intacts, comme congelés.» Marc Ferro Babelio

Auteur Hervé Mestron – titre Le violoncelle poilu – Syros 2009 –  » On m’a toujours traité comme un prince, surtout Maurice. Là, je ne comprends pas son attitude. […] Avec cette déclaration de guerre, il est devenu fou. Je pendouille dans son dos, semblable à une besace, secoué par les cahots des chemins. » Un violoncelle, instrument noble et délicat, se retrouve engagé malgré lui dans les tranchées de la première guerre mondiale. Un petit garçon décide d’écrire noir sur blanc les souvenirs de son grand-père, hanté par un lourd secret. Un fusil à baïonnette, désormais coincé dans un musée. redoute de devoir servir de nouveau, lors d’une reconstitution de tirs. Trois nouvelles bouleversantes sur la première guerre mondiale. babelio

Miquel Pierre – Mourir à Verdun – Paris : Tallandier, 2000. source

Miquel Pierre – Les Poilus Paris : Plon, 2000. (Collection Terre humaine) source

Janine Montupet Dans un grand vent de fleurs – Robert Laffont 2008 – Elle a la passion des fleurs. Elle a la passion d’un homme. Elle, c’est Sorenza, l’enfant sauvage des collines de Grasse. Lui, c’est Guillaume Garlande, grand seigneur du monde des parfums et héritier d’une longue tradition industrielle. Dans la lumière du Midi, en ce début de siècle qui fit la fortune d’une région bénie – et la gloire de Guerlain, Coty, Houbigant -, ces deux destins se croisent, dans un grand vent de fleurs, pour le temps si riche, si plein, d’une vie… On retrouve tout le talent de l’auteur de La Dentellière d’Alençon dans cette belle histoire qui nous laisse le goût rare du bonheur. babelio

Evelyne Morin-Rotureau Combats de femmes, 1914-1918 : les Françaises, pilier de l’effort de guerre 2014 Autrement – Étude de l’impact de la Première Guerre mondiale sur la condition féminine. Les contributeurs proposent une typologie des rapports entre hommes et femmes à travers les parcours d’ouvrières, d’épouses, de veuves, de fiancées, de mères, de prostituées, de militantes et d’intellectuelles. – Aux champs, dans les usines, dans les hôpitaux, les femmes ont répondu massivement dès 1914 à l’effort de guerre : c’est le travail, même bénévole, le quotidien du foyer à gérer seule, le soutien moral au soldat, avec l’aide des enfants embrigadés comme « graines de poilus »… Les femmes de la Grande Guerre, ont aussi subi dans les territoires du Nord, les douleurs de l’occupation. D’autres ont décidé de résister au patriotisme aveugle en s’opposant au militarisme et à la guerre, ou en dénonçant des conditions de travail pénibles, dangereuses et sous payées. En 1918, 800 000 veuves noircissent le paysage, mais le grand nombre de morts et de mutilés met une chape de plomb sur leur douleur et leurs difficultés de vie.On considère souvent que la Grande Guerre a marqué un tournant dans l’émancipation féminine. Ce livre montre effectivement comment cet événement majeur a bouleversé les rapports hommes/femmes, mais aussi comment, au moment de l’Armistice et dans les mois qui suivent, chaque sexe se plie très vite aux injonctions d’un ordre social. Les Danoises, Allemandes, Hollandaises, Russes, Tchèques, Américaines, Suédoises et Anglaises entre autres, obtiennent le droit de vote, mais les Françaises demeurent résolument exclues de la citoyenneté. Une nouvelle silhouette de femme émerge cependant de la Guerre: cheveux courts, jupes moins longues et corsets jetés aux orties. Babelio

Michael MorpurgoCheval de guerre – Publié en 1997 par Gallimard – Été 1914. Dans la ferme de son père, en Angleterre, Albert grandit en compagnie de son cheval, Joey. Pendant ce temps, d’immenses armées se préparent à s’affronter dans le cauchemar de la guerre. Dès lors, le destin de Joey est tracé. Vendu par le père d’Albert aux soldats anglais, il va devoir survivre dans l’enfer des champs de bataille. Albert et Joey se reverront ils ? Joey le cheval de ferme, devenu cheval de guerre, en 1914, nous raconte son histoire, avec simplicité. Témoin de la Grande Guerre, il va vivre l’horreur des combats auprès des Britanniques, des Allemands, ou du côté des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers, les vétérinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs, et sait leur redonner de l’espoir. Babelio Joey le cheval de ferme, devenu cheval de guerre, en 1914, nous raconte son histoire, avec simplicité. Témoin de la Grande Guerre, il va vivre l’horreur des combats auprès des Britanniques, des Allemands, ou du côté des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers, les vétérinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Source

Michael MorpurgoLe mystère de Lucy Lost – Gallimard jeunesse 2015 – Mai 1915…
Sur une île de l’archipel des Scilly, un pêcheur et son fils découvrent une jeune fille blessée et hagarde, à moitié morte de faim et de soif. Elle ne parvient à prononcer qu’un seul mot : Lucy. D’où vient elle ? Est-elle une sirène ou, plutôt comme le laisse entendre la rumeur, une espionne au service des Allemands ?
De l’autre côté de l’Atlantique, le Lusitania, l’un des plus rapide et splendides paquebots de son temps, quitte le port de New-York. À son bord, la jeune Merry, accompagnée de sa mère, s’apprête a rejoindre son père blessé sur le front et hospitalisé en Angleterre… babelio Récompense Prix Sorcières – Romans 9-12 ans – 2016

Philippe NessmannLa fée de Verdun – Flammarion jeunesse 2016 – Née en 1884, Nelly Martyl rêve de devenir chanteuse à l’Opéra de Paris. Malgré toutes les difficultés qu’elle doit affronter, elle atteint son objectif et devient rapidement une vedette, l’emblème de sa génération. Après son mariage avec le peintre Georges Scott, Nelly est une femme heureuse et épanouie. Mais tout bascule en 1914, lorsque la guerre éclate entre la France et l’Allemagne. Nelly souhaite aider son pays et ses compatriotes.
Elle abandonne sa carrière de chanteuse et s’engage dans l’armée comme infirmière. Admirée pour son courage et sa volonté de fer, Nelly Martyl fait partie de ces femmes qui se sont battues pour la liberté. babelio La vie romancée de Nelly Martyl, qui au début du 20e siècle, est une jeune femme épanouie, célèbre chanteuse de l’Opéra de Paris et épouse du peintre Georges Scott. Mais suite à l’entrée en guerre de la France en 1914, et à la mobilisation de son mari, sa vie est bouleversée et elle souhaite aider son pays. Elle abandonne sa carrière de chanteuse et s’engage dans l’armée comme infirmière, et décide de chanter pour réconforter les Poilus dans les tranchées. Une femme au destin remarquable, qui a reçu la Légion d’Honneur en 1920.

Béatrice Nicodème D’un combat à l’autre : Les filles de Pierre et Marie Curie Nathan 2014 – Août 1914 : Irène et Ève Curie sont en vacances tandis que leur mère Marie – déjà lauréate du prix Nobel avec son mari Pierre, mort huit ans plus tôt–, finit d’aménager son Institut du Radium. Mais lorsque la guerre est déclarée, Irène, l’aînée, rentre aider sa mère à équiper des voitures d’appareils à rayons X pour se rendre dans les hôpitaux du front.
Ève, qui rentre en sixième, a plus de goût pour la littérature et les arts que pour les sciences. Que peut-elle faire de son côté pour aider les soldats ? Chacune à sa manière, les deux jeunes filles participeront à l’effort de guerre. babelio

Nora Pierre (dir.) Les Lieux de mémoire (3 tomes) Paris : Gallimard, 1984. Recueil d’articles dont « Les monuments aux morts » et « Verdun », par Antoine Prost (tomes 1 et 2). source

François NoudelmannLes enfants de Cadillac – Gallimard 2021 – En 1911, fuyant les persécutions contre les Juifs en Lituanie, Chaïm, le grand-père du narrateur arrive en France. Afin d’obtenir la nationalité française, il s’engage dans l’armée et prend part à la Grande Guerre. Il est gravement blessé par une bombe chimique. Il passe vingt ans en hôpital psychiatrique, avant de mourir dans l’anonymat.
En 1940, Albert, le père du narrateur, est fait prisonnier et dénoncé comme Juif. Lors de la libération des camps, il met plusieurs semaines à rejoindre la France à pied depuis la Pologne. Il risque plusieurs fois d’être exécuté par des soldats nazis en déroute ou des militaires russes avides.
Dans ce premier roman époustouflant, François Noudelmann emporte le lecteur dans les tumultes des deux conflits mondiaux. Les destins de son grand-père et de son père sont de véritables épopées, à travers lesquelles l’auteur questionne son identité française. babelio

voir dans Sélections prix 2021

bande dessinéeOlier – Marko – Les godillots – série de 9 albums Bamboo éditions – Au cours de la Grande Guerre, dans une escouade de seconde ligne, deux soldats sont chargés de s’occuper de la « roulante », la cuisine itinérante, et du ravitaillement en nourriture des tranchées du front. Pour y acheminer la soupe, le café et les patates, ils doivent malheureusement traverser une zone placée sous le feu d’un mitrailleur ennemi surnommé « le Croquemitaine » par les Poilus en raison du grand nombre de victimes qu’il a déjà infligées dans les rangs français. Mais, dans ce no man’s land, ils font une rencontre inattendue qui va bouleverser leur destin et leur permettre de mettre au jour une sinistre combine au sein de la tranchée B12… Source

Paroles de poilus : lettres et carnets du front 1914-1918 – 2004 librio – Série de témoignages: extraits de lettres, de journaux intimes et de récits autobiographiques. Mémoire collective et récits de l’Histoire

Paroles de poilus Paris : Librio, 1998. Un recueil de lettres de soldats réunis en 1998 grâce aux auditeurs de France Inter. source

Charles Péguy (1873-1914) – source de l’image

Louis Pergaud (1882-1915) voir livres gratuits au – 22 janvier 1882

Louis Pergaud Carnet de guerre (Fragment) livre audio

Louis Pergaud Lettres de guerre livre audio

PiatekL’ Horizon bleu – Publié en 2012 par Seuil – En 1914, Pierre, jeune instituteur dans le nord de la France, part à la guerre, laissant à sa femme Elisabeth la tâche d’enseigner. Pierre découvre la peur, la souffrance et les massacres. Pendant quatre ans, il va être confronté à la terrible condition des soldats du front, être blessé et fait prisonnier. À l’ arrière, déchirée par l’ angoisse et l’attente, Elisabeth va connaître les privations, et aussi apprendre l’indépendance. À travers la correspondance et l’histoire de Pierre et Elisabeth, la guerre et la situation de la population à l’arrière sont exposées et expliquées aux enfants. « La lettre était l’un des rares moments de joies que connurent les soldats et leurs familles durant ces quatre années de guerre. Elles étaient la preuve que l’être cher était encore vivant. Babelio

Yves Pinguilly Un tirailleur en enfer : Verdun 1916 – 2003 Nathan jeunesse 128 p. Edition Ministère de la défense, Secrétariat général pour l’administration, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (Roman. À partir de 9 ans) – L’histoire de Tierno, un jeune peuhl de dix-sept ans, recruté malgré lui pour partir en France livrer bataille aux Allemands pendant la Première Guerre Mondiale. Loin de son Conakry natal (dans le Fouta-Djalon – une région de l’actuelle république de Guinée) il va découvrir l’horreur de la « guerre des poilus ». – Musée de l’histoire de l’immigration. source et résumé babelio Un jeune homme, Tierno, quitte le Sénégal, la concession de son père, sa bonne amie, sa mère… Il part sur le chemin de Dakar, suivre « l’école des Blancs ». Il fait escale à Conakry chez son oncle, avant d’embarquer en bateau pour Dakar. Là, il rencontre Aboubacar, le fils d’un roi, avec qui il se lie d’amitié. Mais, les deux hommes sont pris au piège. Ils sont envoyés avec un ensemble de soldats africains, en France pour descendre dans les tranchées. Ils deviennent alors de redoutables tirailleurs sénégalais… babelio

Ajout sur Afrique et livres (Sénégal)

Antoine ProstLa Grande Guerre expliquée en images 2013 Seuil – L’historien explique la douloureuse histoire de la Grande Guerre en répondant à de multiples questions : les causes du conflit, la vie dans les tranchées, l’économie en temps de guerre, les femmes. Avec des photographies, des tableaux, des affiches pour illustrer son propos. 1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 76 000 orphelins : c’est le bilan, pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l’on appelle la Grande Guerre. Autant de chiffres qui dépassent l’imagination et nous poussent à nous demander comment le début du XXe siècle a-t-il pu accoucher d’un tel drame. Alors que les derniers poilus se sont éteints, Antoine Prost, historien émérite de la Première Guerre mondiale, nous explique cette douloureuse histoire avec beaucoup de précision, de clarté, et de pédagogie, répondant à de multiples questions : quelles sont les causes du conflit ? Qu’est-ce que la mobilisation ? Comment vivaient – et mouraient – les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu’est-ce qu’ont fait les femmes ? Pourquoi les États-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ? Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ? Babelio

Prost Antoine  ; Winter Jay – Penser la Grande Guerre – Paris : Seuil, 2004. (Collection Point). source

Bande dessinée – Benjamin Rabier  Flambeau Chien de guerre Gallica 72 p.

Auteur Ron Rash titre Une terre d’ombre – Seuil 2014 Son frère est revenu de la première guerre mondiale amputé d’une main et elle a une tache de naissance qui la discrédite auprès des autres. Sa vie bascule quand elle rencontre un inconnu muet et joueur de flûte. Indications sur babelio – Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit : rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre.
La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle.
Après « Le Monde à l’endroit » (Seuil, 2012), « Une terre d’ombre » prolonge une réflexion engagée par l’auteur sur la folie guerrière des hommes, tout en développant pour la première fois dans son œuvre romanesque une histoire d’amour tragique qui donne à ce récit poignant sa dimension universelle. babelio – Prix de la littérature policière – grand prix – étrangère 2014

Relindes Ellis Mary – Bohemian Flats – Belfond 2014 – De 1881 à 1968, en Allemagne et aux États-Unis.
Second et troisième fils d’un fermier prospère des environs d’Augsbourg, en Bavière catholique, Albert et Ruimund Kaufman ont peu de perspective d’avenir. C’est leur aîné, Otto, qui doit hériter de la ferme, leur laissant le choix entre la prêtrise ou l’armée. Mais leur rencontre avec le professeur Virgil Richter, humaniste et érudit, leur offre une troisième voie : acquérir une bonne éducation et partir pour l’Amérique. Ayant hérité de la beauté exotique de sa mère et de ses dons de devineresse et de guérisseuse, Magdalena Richter, fille aînée de Virgil, est l’objet de dangereuses médisances dans tout Augsbourg. Pour elle aussi, l’Amérique est la porte de sortie, l’occasion peut-être de pouvoir être elle-même, de se mesurer à un monde plus vaste. Dans les Bohemian Flats, banlieue boueuse de Minneapolis, tous trois découvrent une communauté à des lieux de leur patrie, où immigrés tchèques, irlandais, finlandais, suédois et juifs cohabitent dans un invraisemblable chaos de religions et de coutumes. Mais nous sommes à l’aube de la Première Guerre mondiale et chacun va devoir faire des choix douloureux.
Auteur de nombreuses nouvelles publiées dans la presse américaine, Mary Relindes Ellis conquiert le public français avec son premier roman, Wisconsin (Buchet/Chastel, 2007 ; 10/18, 2008), énorme succès lors de sa sortie en France et couronné par le Prix littéraire de la région PACA. Elle vit à Saint Paul, dans le Minnesota. babelio

Erich Maria Remarque À L’ouest rien de nouveau – Témoignage d’un soldat allemand de la guerre 14-18: »… où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes ». Roman pacifiste, réaliste et bouleversant sur la monstruosité de la guerre. Publié en 1973 par Le Livre de poche  » Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes….. » Témoignage d’ un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, À l’ ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant et reste l’ un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre. Babelio

Rochette Jean-Marc – La dernière reine – Casterman 2022 – Jeanne Sauvage redonne un visage à Edouard Roux (gueule cassée) qui lui fait découvrir sa région. Ils s’aiment ; la sculptrice qui a réalisé un ours en bronze se fait arnaquer par son galeriste puis attrape la tuberculose et s’éteint alors que Edouard sera accusé à tort et condamné à mort. Mais c’est aussi l’histoire du dernier ours du Vercors. sur babelio Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l’atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l’introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l’histoire du dernier ours qu’il a vu tué quand il était enfant. Au cœur du Cirque d’Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d’œuvre qui la fera reconnaître.
Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d’Édouard Roux gueule cassée de 14.
Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d’amour et histoire de l’art. babelio récompense Palmarès du meilleur livre de l’année, Magazine Lire – 2022

Remarque Erich Maria – À l’ouest rien de nouveau – Écrit en 1928, ce roman est un réquisitoire humaniste et pacifique contre cette guerre qui déshumanise l’homme. source

Jean RouaudLes champs d’honneur 1996 Editions de minuit – « Jean Rouaud ne devrait pas passer longtemps inaperçu de ses contemporains, qui suspecteront en lui l’une des plus soudaines et des plus étonnantes révélations de la décennie. Mettons, du quinquennat, pour ne désobliger personne. »
Jean-Louis Ezine, le Nouvel Observateur
« Sans nostalgie, sans banalité, Jean Rouaud rend hommage à ces Français qu’on dit moyens… L’écriture, très belle, frappe par son ampleur et sa grande justesse. »
Jean-Maurice de Montremy, Lire
« Les champs d’honneur est mieux qu’un livre réussi dont on discute les vertus et qu’on range ensuite dans une hiérarchie serrée des mérites. Il est l’un de ces rares, de ces très rares livres, qui emportent l’immédiate conviction ; conviction qu’on brûle de faire partager. »
Patrick Kéchichian, le Monde
« Avez-vous lu Rouaud ? » La rumeur court, flatteuse, résonne dans le plus puissant circuit de publicité, le bouche à oreille. … C’est toujours émouvant, la naissance d’un écrivain, et c’en est un assuré¬ment, qui ne doit rien aux modes, ni aux procédés de fabrication, ni à la frénétique course aux prix. … Il a écrit parce qu’il avait quelque chose à dire ; il le dit d’une écriture très élaborée mais limpide, souple, aisée.
Françoise Giroud, le Journal du dimanche Babelio Goncourt général 1990 Quelque part en Loire inférieure. Quelque temps après la guerre. L’histoire d’une famille sur laquelle le destin s’acharne et qui assiste, impuissante, à la mort rapprochée de ses membres les plus chers : le père, la tante, le grand-père, la grand-mère. À priori, rien d’original. Et pourtant, pour pouvoir dire ces morts, Jean Rouaud fait revivre cette famille avec une délicatesse et une tendresse remarquables, qui sont autant de bonheurs de lecture. Et si ses mots sonnent aussi justes, c’est parce que cette famille, c’est la sienne. L’écriture se fait souvenir et le regard de l’enfant croise celui du romancier dans une langue limpide et enjouée, avec laquelle le lecteur entre immédiatement en connivence. Découvert avec ces Champs d’honneur qui ont obtenu le prix Goncourt 1990, Jean Rouaud a poursuivi, avec le même talent, son voyage autobiographique dans ses romans suivants : Des hommes illustres, Le Monde à peu près et Sur la scène comme au ciel. — Karine Lanini

Rouaud Jean – Les champs d’honneur – Prix Goncourt. Chronique d’une famille dont la destinée se confond avec la première guerre mondiale. source

Jean-Christophe RuffinLe collier rouge – Publié en 2014 Gallimard – Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l’été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d’une caserne déserte. Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit. Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère. Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes. Trois personnages et, au milieu d’eux, un chien, qui détient la clef du drame… Plein de poésie et de vie, ce court récit, d’une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité. Etre loyal à ses amis, se battre pour ceux qu’on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l’être humain n’est-il pas d’aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat ? Babelio

Bande dessinée – Fayez Samb La patrouille du Caporal Samba 4e volume Le tirailleur et les cigognes l’Harmattan – La patrouille du caporal Samba va livrer son premier combat aérien piloté par le jeune et intrépide lieutenant Georges-Marie Guynemer (1894-1917), héros légendaire de l’aviation française durant la Première Guerre mondiale. – Présentation de l’éditeur. source pdf et Source en pdf

Geneviève Sender La dynastie des Weber – Calmann-Lévy 2015 – Juillet 1870 en Alsace. Louise, fille d’un manufacturier mulhousien, épouse Lazare Bader, fils de pasteur et polytechnicien. Elle pensait découvrir le grand amour mais son mari la néglige pour se consacrer à la filature ultramoderne que son beau-père lui a donnée à diriger.
Incomprise de ses parents, Louise ne trouve de réconfort que dans la correspondance qu’elle échange en secret avec sa sœur Lucile exilée aux États-Unis. Le nom même de celle-ci est tabou depuis qu’elle s’est enfuie avec un négociant en coton, juif de surcroît.
Quant à sa belle famille, elle est pour la jeune épouse une énigme. Elle comprend mal les liens étroits unissant les Bader à Arthur Ziegler, un ouvrier, originaire de la même vallée.
Ainsi commence la saga des Bader, vieille famille alsacienne taraudée par les secrets et les non-dits, dont nous suivrons le destin tumultueux jusqu’aux années 1970.
Au-delà de Louise, l’héritière d’industriels protestants, entreprenants et fiers de leur rang, au-delà d’Arthur Ziegler, l’ouvrier catholique engagé dans les luttes sociales, et de leurs descendants, c’est toute l’histoire tourmentée de l’Alsace pendant un siècle qui défile sous nos yeux : une terre disputée, souvent dévastée, déchirée entre deux nations et deux États mais qui a toujours su se reconstruire et porter haut son identité. babelio

Bande dessinée Auteur Servais Jean-Claude – La mémoire des arbres, tome 4 : Les seins de café 2/2 Dupuis 1996 – 48 p. La première guerre mondiale a éclaté et les allemands ont remplacé les douaniers aux frontières. Victor et les contrebandières surnommées « les seins de cafés » continuent leurs fructueux échanges en ces temps de marché noir. Mais le « Grand noir » qui a juré la perte du jeune roi des contrebandiers veille, et Hélène sera la première à tomber. D’autres s’intéressent aussi aux trafiquants, et bientôt l’armée française dépêche une espionne, Lina, pour profiter de l’expérience de Victor et faire passer des messages secrets entre la France et la Belgique. babelio

Complément voir exposition L’écho des tranchées : La guerre 14-18 vue par des auteurs de bande dessinée

Éric Simard et Nathalie Girard – Les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre – Oskar éditeur 2011 – Cette fiction est inspirée d’une histoire vraie. À Noël 1914, sur le front opposant troupes britanniques et allemandes, les soldats des deux camps, désobéissant à leur supérieurs, cessent de combattre : ils fraternisent, enterrent en commun leurs morts, jouent aux cartes et disputent même un match de football entre les tranchées… babelio

Simon Claude – La Route des Flandres Un des fleurons du Nouveau Roman publie un chef-d’œuvre d’inventivité formelle, avec en toile de fond le sabre au clair (et les monologues intérieurs) d’un officier durant la première guerre mondiale. source

M. L. StedmanUne vie entre deux océans – Stock 2013 – Après avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l’île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu’au jour où un canot vient s’échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d’un homme, ainsi qu’un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d’être parents, Isabel demande à Tom d’ignorer les règles, de ne pas signaler « l’incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices … babelio

bande dessinée Jacques Tardi C’était la guerre des tranchées – Publié 1993 Casterman – Plus de vingt ans après sa première publication, une nouvelle édition revue et augmentée pour le premier grand recueil de récits de Tardi sur la Grande Guerre, à l’occasion du centenaire de 14-18.«C’était la guerre des tranchées n’est pas un travail «d’historien»… Il ne s’agit pas de l’histoire de la Première Guerre mondiale racontée en bande dessinée, mais d’une succession de situations non chronologiques, vécues par des hommes manipulés et embourbés, visiblement pas contents de se trouver là où ils sont, et ayant pour seul espoir de vivre une heure de plus, souhaitant par dessus tout rentrer chez eux… en un mot que la guerre s’arrête ! Il n’y a pas de héros, pas de «personnage principal », dans cette lamentable « aventure » collective qu’est la guerre. Rien qu’un gigantesque et anonyme cri d’agonie. »Ainsi Tardi présentait-il C’était la guerre des tranchées lors de sa première parution en album, il y a deux décennies. Un grand projet consacré à la Première Guerre mondiale auquel il avait travaillé pendant des années et qu’il avait inauguré dans le magazine (À Suivre) plus de dix auparavant sous forme «d’épisodes» à la périodicité aléatoire, complétés pour la circonstance par Le Trou d’obus, une histoire courte qu’il avait fait paraître en 1984 à l’Imagerie Pellerin à Épinal. Alors que s’est ouvert début 2014 le cycle très fourni des commémorations de la Grande Guerre, cet ensemble ressort en librairie dans une nouvelle édition : format agrandi similaire à Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au stalag II B, couverture inédite et cahier graphique d’une quarantaine de pages regroupant croquis, illustrations, recherches de couverture, affiches de films, etc. Insensible au passage des années, la chronique sanglante que constitue C’était la guerre des tranchées n’a strictement rien perdu de sa douloureuse acuité, et demeure l’un des ouvrages de bande dessinée les plus puissants que l’on ait consacrés au conflit de 14-18. – On ne présente plus Tardi et son obsession de la Grande Guerre, Cette obsession qui le poursuit depuis toujours voit son aboutissement dans un récit – C’était la guerre des tranchées – qui résume d’une manière tragique l’anéantissement d’une génération entière. Babelio

Tardi Jacques – C’était la guerre des tranchées – bande dessinée qui mérite d’être citée tant pour sa qualité narrative et esthétique que pour la richesse de la documentation historique sur la période de la première guerre mondiale source

Tardi Jacques – Le Der des Ders – Les périples d’un privé enquêtant sur les malversations dans l’après-guerre d’un officier supérieur.  source

Complément – Du même dessinateur (Jacques Tardi), signalons aussi trois ouvrages d’illustration des trois grands romans de Louis Ferdinand Céline, Casse-Pipe, suivi du Carnet du cuirassier Destouches et Mort à crédit.  source

bande dessinée Jacques Tardi et Jean-Pierre Verney – Putain de guerre ! : 1914-1915-1916 – Publié en 2008 par Casterman – En cette année de commémoration du 90e anniversaire de la fin de la Grande Guerre, et alors que le dernier poilu vient de disparaître, Tardi renoue avec la mémoire de 14-18 à travers son nouveau projet : une évocation en bande dessinée du premier conflit mondial, et de la place qu’ ils y ont occupée, au quotidien, les hommes qui s’ y sont affrontés et entretués. Un récit de fiction, mais où le souci de véracité et la rigueur de la reconstitution historique occupent une place primordiale. Ce nouveau projet, dans la forme, reprend le découpage en 3 strips par page déjà utilisé dans l’album. C’était la guerre des tranchées. Le récit débute en couleurs, mais, au fil de sa progression chronologique, et à mesure que la guerre s’enkyste, s’étend et s’approfondit, adopte les tonalités de plus en plus monochromes de la boue et de la grisaille. Avant d’être proposé en librairie en album, fin octobre, ce nouveau grand récit de Tardi fait l’objet d’une publication sous la forme d’un journal grand format, à raison de trois numéros de vingt pages chacun. Chaque numéro du journal, centré par ordre chronologique sur l’une des années de la période 1914-1916, comporte d’une part quinze pages de bande dessinée et d’autre part cinq pages de textes et d’articles, consacrés à l’actualité non-militaire de la période. L’ensemble de ces textes, illustrés par Tardi, est signé de l’historien Jean-Pierre Verney, qui assure depuis des années, aux côtés du dessinateur, le travail de documentation. Babelio

La BD Putain de guerre comporte notamment une scène, dans laquelle un soldat est
condamné à mort, pour avoir entonné la Chanson de Craonne et refusé d’aller se battre
(p. 9 du tome 2 publié aux éditions Casterman en 2009). Jacques Tardi met ainsi en lumière
l’importance du cri des soldats que représente cette chanson. Source ce document pédagogique

Complément Vous pouvez trouver une exposition « Putain de guerre » présentant la vision de la Première Guerre mondiale de Tardi à partir de ses planches de BD. Lien sur le site Casterman – Depuis 2014 et le centenaire de la Première Guerre mondiale, cette exposition est mise à disposition des CDI et des bibliothèques, gratuitement, sur demande et après signature d’une convention de prêt. Les 17 planches de l’expo sur Calaméo

Bande dessinéeTarek (scén.) – Kamel Mouellef (scén.), Batist (ill.) – Yasmina Khadra (préf.) – Turcos : le jasmin et la boue – 2012 Tartamudo 64 p. (À partir de 13 ans) – Basé sur les parcours de l’arrière grand-père de Kamel Mouellef et de son arrière grand-oncle, Turcos
nous raconte tout d’abord une histoire d’hommes, des poilus qui ont combattu dans les tranchées, loin de chez eux, pour une Mère Patrie que la plupart ne connaissaient pas avant d’arriver sur le sol de France. À travers ces deux soldats, sont évoqués le rôle et la place des combattants indigènes dans l’armée française avec l’idée de montrer et surtout de raconter des histoires personnelles (exclusivement fictives) sur un arrière-plan réel et historique, celui de la Première Guerre mondiale, le tout préfacé par Yasmina Khadra et scénarisé par Tarek. source et babelio

Arthur TénorIl s’appelait… le Soldat inconnu – Publié en 2010 par Gallimard jeunesse – Quand il était petit, François rêvait d’être soldat. Puis la guerre de 1914 a éclaté et il est parti se battre, la fleur au fusil, fier de défendre son pays. Mais il a rapidement découvert la dure réalité des champs de bataille, l’horreur des tranchées, la sauvagerie des hommes. Il a surtout connu une fin tragique, comme de nombreux soldats, et son nom s’est perdu dans la boue de Verdun. C’est ainsi qu’il est devenu… le Soldat inconnu. Babelio – Sous la forme d’une biographie romancée, Arthur Ténor imagine le destin du Soldat inconnu et évoque une période clef de notre histoire : la Première Guerre mondiale.

Arthur TénorLucien dans l’enfer des tranchées – Publié en 2021 par Scrineo – Tu t’appelles Lucien Mathurin, heureux fiancé d’Agathe… et bientôt héros de guerre, puisque ce 3 septembre 1914, en réponse à la mobilisation générale, tu es appelé au front. Après une émouvante séparation d’avec les tiens, tu prends le train en direction de l’est où tu reçois ton uniforme et tes armes. Ainsi deviens-tu un soldat de la Première Guerre mondiale, l’un de ces braves Poilus qu’on envoie à la bataille de la Marne. C’est dans ce théâtre de l’horreur absolue que tu reçois ton baptême du feu. La mort, la peur, mais aussi la belle fraternité deviendront ton quotidien. Aucune des atrocités de ce conflit ne te sera épargnée et parfois, il te faudra faire des choix. Ne te trompe pas, ton destin en dépendra. Avis Voici un « roman documentaire » qui nous fait vivre la vie des soldats de 14-18. Le lecteur est invité par l’auteur à rentrer dans la peau de Lucien et ainsi ressentir ce qu’a pu être son quotidien dans les tranchées. C’est très intéressant. On apprend plein de choses sur la période grâce à des documents d’archive et à des explications regroupées en fin de chapitres. Il y a aussi des jeux pour aider à mémoriser les informations. La construction du roman est originale et l’histoire, très réaliste, est poignante. Je conseille vivement cette lecture à tous ceux qui s’intéressent à la Première Guerre mondiale. Source

Arthur TénorMémoire à vif d’un Poilu de quinze ans – Publié en 2007 par Gulf Stream – Parce que visiter le passé, c’est mieux comprendre le présent, une collection qui entraîne le lecteur dans les tourbillons de l’Histoire aux côtés de héros confrontés aux enjeux de leur temps. En 1914, Maximilien a quinze ans et rêve de devenir correspondant de guerre. Il va clandestinement se glisser à travers les lignes pour rejoindre « l’événement », et en consigner l’essentiel sur ses précieux carnets d’observateur passionné. Un enfant dans la guerre, mais un enfant volontaire. 2008 : 90ème anniversaire de l’armistice de la Première Guerre Mondiale et année de la disparition du dernier Poilu. Babelio

Henri de Turenne et François Ducher – Les Alsaciens ou les deux Mathilde – J.-C. Lattès 1996 – Voici, de la défaite de 1870 au procès des « Malgré-nous », près d’un siècle de l’histoire de l’Alsace, à travers la chronique du village d’Alsheim et de ses habitants.
Mathilde de La Tour n’a pas vingt ans lorsque son mari est tué au cours de la guerre franco-prussienne. L’Alsace devient allemande. Durant près d’un demi-siècle, envers et contre tout, recluse dans son château, Mathilde va incarner la fidélité à la France, qu’elle confond avec le souvenir de celui qu’elle a aimé.
Toutefois, elle ne pourra pas empêcher son fils d’épouser une « Prussienne », la jeune Frederike, fille d’un général.
Au village, d’autres familles – les Imhof, vignerons, les Laugel, aubergistes de père en fils – s’accommodent inégalement de la tutelle allemande. mais il faut vivre .Mariages, naissances, deuils continuent de rythmer les années.
La « revanche » de 1914-1918 ne lève pas les malentendus. Pas plus que Berlin, Paris ne comprend ces Alsaciens qui ont « le cœur français et l’accent boche ».
Lorsqu’en 1940 le rideau de fer tombe sur une Alsace que Hitler a décidé de germaniser coûte que coûte, paraît la deuxième Mathilde, bouleversante héroïne de la Résistance, qui incarne à son tour la liberté alsacienne.Mais son sacrifice – et celui de milliers d’Alsaciens – suffira-t-il à délivrer ce peuple du poids de l’Histoire ?
Brassant de multiples destinées, de l’aristocrate prussien Wismar au communiste Seligman, du baron Kempf, l’industriel, à Rachel la juive berlinoise exilée, du résistant catholique Laugel à René Imhof, collaborateur nazi, ce roman adapté de la grande série télévisée de Henri de Turenne, Michel Deutsch et Michel Favart nous fait revivre et comprendre la tragédie d’un peuple déchiré entre deux grandes nations. Tragédie qui ne trouvera son dénouement que dans une Europe enfin réconciliée. babelio

Kent Wascom Les nouveaux héritiers – Gallmeister 2019 – En 1914, sur la côte sauvage de Floride, Isaac est un jeune artiste amoureux de la nature au passé mystérieux. Il fait la rencontre de Kemper Woolsack, une héritière rebelle à la famille étouffante. Le frère aîné de Kemper, Angel, dissimule un secret qui l’éloigne des siens, et son jeune frère Red domine mal une violence qui effraie même sa propre famille. Décidant de fuir ces conflits, Isaac et Kemper se construisent un refuge sur la côte du Golfe. Mais leur bonheur est de courte durée ; alors que la région se retrouve en proie aux tempêtes estivales, le pays est saisi par la fureur précédant la Première Guerre mondiale, et leur fragile alliance est rattrapée par l’Histoire.
Kent Wascom s’est imposé parmi les voix émergentes les plus puissantes et ambitieuses du roman américain. Les Nouveaux Héritiers est à la fois une histoire d’amour et un drame familial, inscrit dans la nature, traversé par la guerre. babelio

Corine ValadeGueules cassées… et alors ? Sourire quand même – Publié en 2004 – Un quatrième engin explose, libérant des milliers d’étoiles étincelantes tout aussi éphémères que meurtrières.» Au cœur de l’enfer, cette fraction de seconde suffit à faire d’Étienne, à 20 ans, une gueule cassée… Blessé au visage pendant la première guerre mondiale, Étienne se mure d’abord dans la solitude et le silence. Il accepte difficilement d’être hospitalisé afin de subir de nombreuses opérations, à une époque où la chirurgie faciale n’en est qu’à ses balbutiements. Si la souffrance physique est intense, le tourment moral, lui, est insupportable. Mais au cœur du havre de paix que représente le domaine des Gueules Cassées, grâce à des rencontres fortuites et à des amitiés sincères, le jeune homme s’apaise, retrouve une identité qu’il croyait perdue et réapprend enfin à sourire… Dans ce récit bouleversant, Étienne côtoie tour à tour Victor, un gamin des tranchées, Gaston, l’instituteur de Moussy-le-Neuf, Marie, l’ouvrière attirante et inaccessible, Clément, le poète, des pensionnaires du château de Moussy-le-Vieux et Albert Jugon, un des trois fondateurs de l’Union des blessés de la face et de la tête. Témoins d’événements majeurs de l’entre-deux-guerres, ils nous font tous partager une aventure humaine hors du commun… Babelio

Alice WinnLes ardents – Knopf 2023 – Des bancs d’un pensionnat huppé aux tranchées de la Première Guerre mondiale : une histoire d’amour grandiose et déchirante.
1914. La public school de Preshute, en pleine campagne anglaise, forme l’élite de la nation. Nourris des récits classiques qui glorifient l’honneur et la patrie, les pensionnaires suivent avec enthousiasme le déroulement de la guerre.
Henry Gaunt, dix-huit ans, s’enrôle dans l’armée britannique pour prouver la loyauté de sa famille envers l’Angleterre et s’éloigner de Sidney, pour lequel il nourrit des sentiments très forts. Sidney, cependant, s’empresse de le rejoindre, bientôt talonné par le reste de leurs camarades. Tous sont alors confrontés à l’abomination des tranchées et à l’omniprésence de la mort. Dans ce décor tragique et sanglant, qu’en sera-t-il de leurs passions et de leurs espoirs ?
Lauréat du Waterstones Debut Fiction Prize 2023. babelio complément voir Le Monde Dans l’insouciance d’une fin d’été 1914, deux élèves d’une public school d’élite plaisantent de la guerre qui vient d’éclater… Les brèves critiques de la rentrée littéraire d’hiver Le Monde

Louisa Young Je voudrais te dire – Le livre de poche 2014 – Il part à la guerre, comme il est blessé au visage, il veut éloigner son amour. – Tout les sépare, tout les unit… Nadine et Riley sont deux jeunes Londoniens issus de milieux très différents, mais amis depuis l’enfance. Au moment où leur complicité pouvait prendre un tour plus tendre, des considérations de classe se dressent brusquement sur leur chemin. C’est alors qu’éclate la Grande Guerre. Ils n’ont que 18 ans. Riley passera trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme, tandis que Nadine s’engagera comme infirmière. Quand il revient, il n’est plus le même homme, ce qui lui est arrivé sur le champ de bataille l’aura changé pour toujours. Ne pouvant pas imaginer que Nadine puisse encore vouloir de lui, il fera tout pour la repousser. Mais le destin lui compliquera la tâche… Louisa Young décrit avec éloquence la fin d’un monde, les dévastations morales et matérielles causées par le premier conflit mondial, l’incompréhension qui règne entre les combattants et ceux qui ne savent rien de ce qui se passe au front. Elle fait aussi – et c’est une des grandes originalités eu roman – le récit du remarquable travail de pionnier accompli par les chirurgiens de la reconstruction faciale. Et, dans cette histoire d’un amour passion que tout contrarie, elle dépeint avec subtilité les relations sociales dans une Angleterre en pleine métamorphose. babelio

Louisa Young Ravages – éditions Baker Street 2014 – Ils se sont battus côte à côte dans les tranchées des Flandres quatre années durant, ils sont revenus en Angleterre, l’un totalement défiguré, l’autre sombrant dans l’alcool et se réfugiant dans un univers peuplé de fantômes, aussi dévasté psychologiquement que son camarade l’est physiquement.. Les dégâts sont lourds et les séquelles tenaces ; la réadaptation est un défi permanent. Trouver du travail quand la seule vue de votre visage fait fuir n’est pas chose aisée… mais Riley Purefoy a de la ressource. Quant à Peter Locke, au moral une épave, le chemin pour qu’il se retrouve sera long et tortueux… Les femmes qui les ont longuement attendus sont elles aussi déboussolées… babelio

bande dessinéeZidrou (scén.) Francis Porcel – Les folies bergère – Dargaud 2012 – La guerre 14-18. Les tranchées. Des soldats sont confrontés à la souffrance et à la mort. Considérés comme de la chair à canon par leurs chefs, ils tentent de survivre.
La guerre 14-18. Pour défier la mort, les soldats appellent leur compagnie « Les Folies Bergère » et se donnent à chacun un surnom. Dans les tranchées, ils se serrent les coudes. Plaisantent. Dessinent. Gardent espoir. Et se battent. Meurent dans d’atroces souffrances. Se suicident ou perdent la raison. L’un d’eux est condamné au peloton d’exécution et… en réchappe. C’est un miracle. Jusqu’à ce qu’on lui amène sa fillette égarée sur les terres de personne. Le propos est désespéré et les personnages sont tragiques, attachants. Les dialogues vont à l’os et le dessin, réaliste, est très éloquent. babelio

Cinéma

Dossier pédagogique Les tirailleurs

Réalisé pat Mathieu Vadepid, avec Omar Sy, ce long-métrage consacré aux tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale, était en sélection officielle au Festival de Cannes. Le film : en 1917, Bakary Diallo (interprété par Omar Sy) s’enrôle dans l’armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, recruté de force. Ensemble, ils devront affronter la guerre sur la ligne de front.

Les dates clés de la Grande Guerre – lien

28 juin 1914Assassinat de François Ferdinand d’Autriche à Sarajevolien sur ma page

6-13 septembre 1914 : Bataille de la Marne

1915 : Génocide arménien

Février – décembre 1916 : Bataille de Verdun

Juillet – novembre 1916 : Bataille de la Somme

Octobre 1917 : Révolution russe

11 novembre 1918 : Armistice signé à Retondes (forêt de Compiègne)

28 juin 1919Traité de Versailleslien sur ma page

Des périodiques

Le fonds de périodiques est composé de trois titres :

La consultation de ces titres de périodiques pourra être complétée par celle de titres disponibles dans Gallica :

Source de ces informations cité internationale de la bande dessinée

La guerre de 1914-1918 : chronologie vie publique éclairage

La première guerre mondiale en 19 dates-clés franceinfo

Un jour une question sur la première guerre mondiale dossier Lumni

La guerre de 1914 – 1918 Dossier

Les Poilus de notre commune – pdf dossier pédagogique (Vosges)

Des chansons

Chanson de Craonne (1917) Sur une chanson à succès sentimentale, des paroliers anonymes ont écrit, au cœur de la boucherie, le plus désespéré des hymnes pacifistes. La Chanson de Craonne entre dans la légende, après l’offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames en 1917. Le « plateau », dont il est question dans les paroles, est le plateau de Californie qui surplombe le village de Craonne dans l’Aisne, lieu des combats lors de l’offensive du 16 avril 1917. L’attaque a pour but la percée des lignes allemandes et, en rompant avec la guerre des tranchées, de permettre une victoire française. Par ailleurs, cette chanson évoque le quotidien des soldats dans les tranchées, et aborde les mutineries, c’est une chanson engagée. D’ailleurs, elle est interdite pendant le conflit, et la rumeur d’une récompense considérable pour celui qui dénoncerait son ou ses auteurs (un million de francs-or et la démobilisation immédiate) aurait circulée. En outre, cette interdiction dura en France jusqu’en 1974, date à laquelle le président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, en a autorisé la diffusion sur les ondes. Chansons qui font l’histoire durée 6 min. 02 Sources ce document pédagogique

La Cumparsita (1915) – Gerardo Matos Rodriguez – Le pire tango du monde, ou le plus beau ? Uruguayen ou argentin, dansé ou chanté, signé par Matos Rodriguez ou par Pascual Contursi, chanté par Carlos Gardel ou par Julio Iglesias, ce titre incarne toutes les splendeurs et ambiguïtés du tango. Chansons qui font l’histoire durée 6 min. 14 (il sera aussi question du droit d’auteur)

Je cherche après Titine – Léo Daniderff (Ferdinand Julien Niquet) – Des poilus à Charlot – Succès dès sa création en 1917, en pleine guerre, cette chanson a traversé l’Atlantique avec les soldats américains de retour au pays. Et Charlie Chaplin en a fait le premier succès d’une certaine mondialisation. Chansons qui font l’histoire 6 min. 39

Lili Marleen – Hans Leip (1939) – Le poème d’un jeune soldat de 1915 est devenu le symbole universel de la mélancolie amoureuse. Malgré les langues et les frontières, mais grâce à la guerre. Ces chansons qui font l’histoire durée 6 minutes 55

Quand Madelon (1914) Lancé par Bach quelques mois avant la mobilisation générale de la 1re guerre mondiale, ce portrait d’une servante d’auberge qui « n’est pas sévère/Quand on lui prend la taille ou le menton » a fini par devenir la rêverie favorite d’une armée en guerre.
La Madelon devient un véritable succès populaire dans les music-halls et sur le front. Celle-ci accompagne les militaires et devient un symbole de légèreté grivoise qui leur fait oublier un quotidien extrêmement difficile au sein des tranchées. Sources ces chansons qui font l’histoire durée 7 min 15 avec document pédagogique

Le Régiment de Sambre et Meuse – Paul Cézano et Robert Planquette (1867) – La France qui rêve de la Revanche se délecte du sang de ses enfants sacrifiés pour le drapeau. Une bonne mise en condition pour le grand massacre de 1914-1918. Ces chansons qui font l’histoire durée 6 minutes 12

Des sites

Atlas historique (lien sur le site)

• Les alliances en Europe durant le premier conflit mondial
• Le monde et le premier conflit mondial
• Le front Ouest en 1914
• Le front Ouest entre 1915 et 1916
• Le front des Balkans en 1915
• Le front moyen-oriental (1914-1916)
• les élections présidentielles américaines (1916)
• Le front Ouest en 1917
• Le front moyen-oriental (1917-1918)
• Les offensives allemandes sur le front Ouest en 1918
• La victoire des Alliés sur le front Ouest en 1918
• La percée des Alliés sur le front de Macédoine en septembre 1918
• La victoire alliée dans les Balkans (1918)
• Les conditions de l’armistice et du Traité de Versailles sur le front Ouest

La Première Guerre mondiale (1914-1918)

La première guerre mondiale Joconde

Première Guerre mondiale (1914-1918) archives

Nazisme au fil des jours

Des poilus photographient la guerre (lien exposition)

Testaments de Poilus (archives de l’Allier)

Russes et première guerre mondiale

Collection Lemétais du musée de Reims Joconde

Antral Robert – gaz –

La collection Lemétais constituée dès 1916 par Julien Lemétais auprès des artistes eux-mêmes, de marchands ou d’éditeurs parisiens, représente, après la collection Leblanc, un des plus riches ensembles français sur la Première Guerre mondiale.
Acquis tardivement par la Ville de Reims, en 1971, auprès des filles du collectionneur, le fonds se compose de plus de trois mille numéros, essentiellement dessins et estampes, parmi lesquels sont représentés plus de cent cinquante artistes.
La diversité graphique et les techniques variées mises en œuvre rendent compte du conflit à chaque heure du jour et de la nuit, des conflits pour ces hommes qui sont à la fois en guerre et dans la guerre. Les artistes, combattants ou non, rendent compte de l’assaut, de l’attente, de la vie à l’arrière, ou encore des lieux parcourus à travers les paysages dévastés et les villes meurtries.
Sans appartenir à l’avant-garde, ils peuvent parfois en convoquer le langage en usant d’une manière profondément réaliste ou à l’inverse stylisée, parfois expressionniste, et souvent sur un mode satirique ou allégorique pour mieux dénoncer l’horreur.
Certains ont appartenu à la Mission aux armées créée à l’automne 1916, d’autres fréquentaient les salons officiels, certains encore travaillaient pour le monde de l’illustration.
Le florilège proposé par le musée des beaux-arts de Reims ne constitue qu’un échantillon de la collection mais il se veut représentatif de sa richesse et sa diversité. Deux critères ont toutefois été retenus pour élaborer cette sélection : d’une part, la progression des opérations de récolement qui a permis d’en initier une plus large diffusion sur le web ; d’autre part, les artistes ne relevant pas du domaine public ont dû être écartés afin de proposer des notices illustrées. Citons parmi eux : les noms en gras peuvent être cherchés dans la base Joconde de ce musée

Antral
Appay
Auglay
Benito
Berne-Bellecour
Berthet
Bourgonnier
Bourguignon
Broquet
Brouet
Bruyer
Cadel
Capy
Courboin
Coussens
Darcy
Dauphin
Desbardieux
Devambez
Didier
Domergue
Forain
Fraipont
Galtier-Boissière
Grebel
Groux
Guillaume
Hahn
Hamman
Ibels
Jodelet
Jouas
Léandre
Lefort
Legrain
Lesellier
Madeline
Manfredini
Mare
Neumont
Ostaya
Paulus
Pierre
Poulbot
Samanos
Sem
Sesboue
Steinlen
Tinayre
Wendt

Pour certains auteurs, malgré les recherches effectuées, il n’a pas été possible de documenter leurs dates de naissance et/ou de décès ; la conservation a toutefois choisi de les diffuser dans l’espoir d’obtenir des informations complémentaires les concernant. Marie-Hélène Montout-Richard, Maxence Julien, musée des beaux-arts de Reims et Jeannette Ivain – Mai 2016 source Joconde

Verdun de Félix Vallotton

Le feu de la guerre – Aller au feu, c’est partir au front : le feu symbolise la guerre car il provoque les mêmes terreurs. Du reste, l’incendie fait partie de l’arsenal trop commun des armées de toutes les époques, en tant qu’arme offensive comme défensive (la politique de la terre brûlée). source musée historique de l’environnement urbainVerdun – En 1916, le gouvernement français lance les « missions artistiques aux armées » : les peintres qui y participent doivent réaliser chacun au moins une œuvre sur la guerre, destinée à constituer une collection artistique sur le conflit en cours. Vallotton se porte volontaire en juin 1917 et visite alors les tranchées et les premières lignes du front de l’Est. À son retour à Paris, il exécute une série de 14 toiles. Celle-ci, baptisée « Verdun », fait référence à ce lieu symbolique de la première guerre mondiale où périrent plus de 600 000 soldats des deux camps au cours de l’année 1916. Renonçant à rendre compte des « forces » de destruction elles-mêmes, Vallotton prend le parti d’en représenter les effets matériels. Le tableau, comme toutes les œuvres réalisées par les artistes missionnés, est exposé en 1917 au musée du Luxembourg à Paris.

La couleur des larmes (archives)

première guerre – peintres – la couleur des larmes

La grande guerre en dessins

La grande guerre en dessins

Un artiste allemand dans la Grande Guerre (Max Gehlsen) – Lien sur une exposition virtuelle de ce peintre

Les gueules cassées

Lien sur l’exposition

14-18 : des affiches et des hommes lien expo

L’exposition présente une vingtaine d’affiches originales et s’articule autour de quatre thématiques : l’entrée en guerre, la guerre totale, le prix payé et les emprunts. À une époque où n’existaient que bien peu de moyens de communication, l’affiche était « le » média de masse incontournable : alors que ni la radio ni la télévision n’étaient apparues, son langage graphique et textuel est capable de s’adresser à l’ensemble de la population. Images de commande, images arrangées d’une guerre terrible, dont les buts étaient d’encourager l’Arrière à soutenir « le front ». Pour les scolaires à partir du cycle 3 jusqu’à la terminale. – Voir les panneaux de l’exposition

Affiches patriotiques bibliothèque numérique de New York

Quel boom ! Quelle explosion de la part des Allemands à Lomza

sur Lomza (affiche) et La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré le texte sur Gallica sur le journal Mais pour mieux comprendre l’affiche Pendant la Première Guerre mondiale , l’administration russe est évacuée en juin 1915 et la ville est occupée par l’Allemagne d’août 1915 [11] jusqu’en 1918. En 1916, les Polonais érigent finalement un monument encore préservé sur le site des exécutions russes des insurgés polonais. . [10] En 1916–1917, les légions polonaises étaient stationnées dans la ville. En 1917-1918, Łomża était le lieu d’un camp d’internement allemand pour les soldats des légions polonaises. En novembre 1918, la Pologne a retrouvé son indépendance et les forces d’occupation allemandes ont ouvert le feu sur les Polonais qui tentaient de libérer la ville[12] mais elle était toujours réintégrée à l’État polonais renaissant. wikipédia anglais

L’Allier dans la Première Guerre mondiale (1914-1919)

L’exposition virtuelle présentée ici est le prolongement de l’exposition itinérante « 1914-1919, l’Allier dans la Première Guerre mondiale », réalisée par le service éducatif des Archives départementales de l’Allier. Les thématiques abordées tiennent compte de l’évolution récente des programmes d’histoire des classes de troisième et de première. Cette exposition virtuelle est régulièrement alimentée par de nouveaux documents. (lien)

Un architecte dans la Grande Guerre

Jacques Carlu (1890-1976), architecte du palais de Chaillot (1935-1939), a 24 ans lorsque la Première Guerre Mondiale éclate. Alors élève à l’École des beaux-arts, il est mobilisé et envoyé sur le front dans l’Aisne et dans la Marne, au cœur des grandes batailles. De cette période de sa vie, il a laissé dix-sept croquis qu’il a lui-même rassemblés dans l’album inédit présenté dans cette exposition. source

Des vidéos

– Histoires 14-18 – (lumni) avec des vidéos –

L’armistice de 1918 La grande explication durée 5 min.

La Grande Guerre 1914-1918 blog ac-versailles ou

  • C’est pas sorcier – GUERRE DE 14-18 YouTube durée 28 min.
  • La Guerre n’est pas Leur Jeu (2002) YouTube durée 28 min. Basé sur le livre d’images de Michael Foreman

Histoire dossier thématique consacré à la première guerre mondiale en histoire des arts

Cinq siècles d’histoire de la presse Bnf

Voir sur le diaporama l’image 9D’une guerre à l’autre (1914-1918) Sur le modèle de magazines photographiques américains, Paul Dupuy lance en 1912 un journal qui se regarde plus qu’il ne se lit. Après des débuts difficiles, Le Miroir, publié par Le Petit Parisien, connaît une progression fulgurante durant la guerre de 1914-1918, à laquelle il se consacre tout entier. Vendu à près d’un demi-million d’exemplaires, il donne à voir la violence de la guerre, comme sur cette une d’octobre 1916. Pour ne pas dépendre du service photographique des Armées, Le Miroir fait appel aux contributions de ses lecteurs. L’hebdomadaire propose ainsi des images inédites et moins contrôlées du conflit. Sous sa manchette, on peut lire que « Le Miroir paie n’importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier ». Malgré une surveillance sévère, la photographie de guerre n’est pas totalement censurée. lien sur la page – puis l’image 10 Presse et propagande – La Première guerre mondiale impose à tous les titres une censure dont la plupart s’accommode. Les informations officielles sur l’état du front sont partielles et biaisées. D’où les excès d’optimisme chauvins des premiers mois de guerre. Ainsi, en 1914 et surtout 1915, les unes du Supplément illustré du petit Journal dépeignent l’adversaire en plein désarroi, tandis que les combattants français semblent remporter victoire sur victoire. Ce discours exagérément optimiste, laissant les journalistes à la solde de la propagande officielle, porte pourtant ses fruits. En temps de guerre, le public est avide de nouvelles et les principaux journaux affichent des tirages record. lien sur la page

Des documents pédagogiques

dossier pédagogique du Grand Palais Félix Vallotton le feu sous la glace

Les étrangers dans la Grande Guerre

À l’occasion du Centenaire 14-18, le département Éducation propose aux enseignants de collège et de lycée un outil pédagogique afin d’enseigner en classe la question des étrangers dans la Grande Guerre. Une synthèse historique est proposée aux enseignants, suivie d’un riche ensemble documentaire avec questionnements qui peut être mobilisé partiellement ou dans sa totalité pour aborder cette histoire dans toute sa complexité.
Disciplines : histoire, éducation civique.
Public : Classes de 3ème et de lycées.

Voir aussi : 

Des articles

Les collections de la BDIC sur Gallica : un autre regard sur la première guerre mondiale blog Gallica

Découvrez le Jardin d’agronomie tropicale (3/3) Troisième partie : la Première Guerre mondiale. blog gallica

Dévoiement de l’électrothérapie pendant la Grande guerre. Françoise Deherly blog gallica

Feuilles de tranchées (1914-1948) Arnaud Dhermy blog gallica

14-18 une autre image de la guerre revue armée d’aujourd’hui 415 d »avril 2017 (aller à sommaire puis à Culture)

Les origines de la Première Guerre mondiale – Une comparaison des manuels français et allemandslien sur l’article

Sur la consommation d’alcool pendant le première guerre mondiale theconversation 26 novembre 2017

12 août 1914 Parmi les nombreuses réquisitions menées par l’Armée, on retrouve celle des véhicules. Dès le 12 août 1914, la voiture automobile de M. Guillermet, ainsi que son conducteur, sont réquisitionnés par les gendarmes de Châtillon-de-Michaille. Source archives.ain

Des illustrations

Max Gehlsen, Meurchin Chalet alpin, 27 septembre 1916

27 septembre 1916 Aquarelle de Max Georg Heinrich Gehlsen, artiste allemand dans la Grande Guerre. Des cabanes, mieux aménagées que les simples abris de tranchées, ont pu être édifiées non loin du front, en particulier pour les officiers. Elles offrent un havre de paix et répondent peut-être aussi à une certaine nostalgie pour la patrie, à présent éloignée. C’est vraisemblablement le cas du petit «chalet alpin» de Meurchin. Source et Lien sur une exposition virtuelle de ce peintre

Ajouté à maison – voyage – lien sur ma page

  • L’infanterie britannique avançant au milieu des gaz à Loos, 25 septembre 1915 – lien image

18 décembre 1916– Fin de la bataille de Verdun. La bataille de Verdun fut une bataille de la Première Guerre mondiale qui eut lieu du 21 février au 19 décembre 1916. La bataille comporte deux grandes phases : les offensives et l’avancée allemande de février à juillet et la reconquête française d’août à décembre. Elle a fait plus de 300 000 morts, 163 000 soldats français et 143 000 soldats allemands pour presque autant de blessés ou d’invalides. multicollection

Expositions département de la Somme

Cicatrices de guerre

L’écho des tranchées : La guerre 14-18 vue par des auteurs de bande dessinée

Dernière mise à jour 15.03.2024

Publié par bernadette1couturier

Ancienne Professeur, puis Documentaliste, maintenant à la retraite, j'ai eu envie de tenir un blog sur des faits qui se sont produits un certain jour. En ajoutant des liens intéressants.

4 commentaires sur « Livres fiction guerre 14-18 »

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